Partager la publication "Dans 8 villes de France, on peut covoiturer gratuitement avec sa carte de transports en commun"
C’est pour remédier à cette situation que des start-up se sont lancées dans le covoiturage courte distance, au sein des agglomérations. C’est le cas de Karos et WayzUp, des appli mobiles proposant des covoiturages domicile-travail depuis plusieurs années déjà.
Ces petits trajets peuvent être réalisés gratuitement depuis quatorze mois à Paris et sa banlieue grâce à Karos. Cette start-up propose gratuitement à ses usagers deux trajets quotidiens de 35 kilomètres, compris dans leur pass Navigo.
Atout de cette formule : l’intermodalité. En effet, Karos suggère à ses usagers des trajets porte à porte mêlant covoiturage et transport en commun.
“Nos utilisateurs gagnent en moyenne 20 minutes par trajet. On crée le moyen de transport le plus rapide d’Ile de France”, se réjouit Olivier Binet, cofondateur de Karos.
Normaliser le covoiturage pour les trajets courte distance
“Le covoiturage doit être considéré comme un mode de transport collectif, comme un transport public”, explique Julien Honnart, co-fondatuer de WayzUp.
C’est pour y parvenir que la start-up a décidé d’intégrer son service de covoiturage domicile-travail aux pass de transports de ces huit villes. Pour le conducteur, rien ne change : il gagne 0,10 euros par kilomètre et par passager. Un coût financé par la start-up.
“Avec la carte de transport, on devrait pouvoir prendre le bus, le tram… mais aussi covoiturer. C’est une demande de beaucoup d’usagers et de collectivités. Avec cette action, nous voulons leur montrer que c’est possible de le faire et comment ça marche”, explique Julien Honnart.
80 000 trajets sont proposés quotidiennement dans toute la France sur l’appli WayzUp. Il suffit de créer un compte, d’informer l’adresse de son domicile et de son lieu de travail ainsi que les horaires souhaités. L’application recherche alors les trajets correspondants.
Convaincre les collectivités
La gratuité de l’offre proposée par WayzUp durera jusqu’à décembre. Le temps de “convaincre les collectivités de prendre le relai du financement”, conclut Julien Honnart.