Grâce aux pots de fleurs connectés, communiquez avec vos plantes !

Quantité d’eau, qualité de la terre, niveau d’ensoleillement… Bien s’occuper d’une plante demande du temps et de nombreuses connaissances. Pour ceux qui ne peuvent se passer d’un coin de verdure mais voient leurs fougères, hortensias et autres graminées mourir les uns après les autres, il existe les pots de fleurs connectés.

Équipés de capteurs qui mesurent l’humidité de l’air, le niveau d’ensoleillement, la température, le taux d’engrais présent dans la terre et le niveau d’eau du réservoir, ces pots connectés – Parrot POT, Léo, BIOM – analysent en permanence les besoins de vos plantes et s’occupent de tout ou presque. Les données collectées sont ensuite envoyées sur vos smartphones ou tablettes, grâce au Bluetooth ou au Wi-Fi.
 

Parrot POT et Léo : des “plant-sitters” pour vos vacances

C’est en septembre 2016 que la marque Parrot, connue pour ses drones, a lancé POT. D’une contenance de 2,4 litres, il possède un réservoir d’eau de 2,2 litres qui lui permet d’arroser la plante à votre place.

Pour ce faire, il vous faut créer un compte sur une application dédiée à POT, puis indiquer le nom de votre végétal parmi une liste de 8 000 propositions. Enfin, ne reste qu’à préciser son emplacement : à l’extérieur ou à l’intérieur.

Le pot contient des leds qui changent de couleur selon le niveau d’eau ou l’état de la terre. Vous recevez également des conseils et alertes pour apporter à vos plantes ce qui leur manque. Lorsque vous partez en vacances, l’arrosage de la plante peut être automatisé grâce au Plant Sitter. Alimenté par quatre piles AA, Parrot POT fonctionne sans fil.

Créé en 2016 par l’entreprise française MEG – spécialisée dans les objets connectés de jardin –, Léo a quant à lui une contenance de 5 litres et un réservoir d’eau de 4 litres ! Cette réserve peut être autonome jusqu’à quatre semaines en été et jusqu’à huit semaines en hiver.

Tout comme Parrot POT, il transmet toutes les informations récoltées par ses capteurs à une application gratuite qui alerte en cas de problème. À la différence  de POT, Léo fonctionne de manière autonome, grâce à la présence de petits panneaux photovoltaïques sur le pot. La marque précise qu’il fonctionne également à l’intérieur.

Ga.ia : à mi-chemin entre la plante et le robot

Réinventer la relation entre l’homme et le végétal, c’est l’objectif de la start-up Still Human. Matthias Schmidt, co-fondateur de la marque, aime à qualifier les deux créations de la marque de “cyborgs végétaux”. Le premier, BIOM, fonctionne suivant le même principe que  Parrot POT et Léo.
 
Le second, nommé Ga.ia, est à la frontière entre la plante et le robot. Grâce à des roues, il se déplace tout seul ! Si la plante a besoin de lumière, elle peut se rapprocher d’une fenêtre et profiter de la lumière du soleil. Still Human espère commercialiser ces créations, encore au stade de prototypes, en 2018.
 
 

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