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Cette start-up protègent les acheteurs des mauvais investissements immobiliers

Contrôle du bien immobilier, conseils sur les travaux à envisager ou encore aide lors des négociations… Pour éviter les mauvaises surprises lors de l’achat d’un appartement ou d’une maison, le service d’inspection immobilière Realtyhome accompagne pas à pas les futurs acquéreurs d’un bien.

Le 28/11/2017 par Julie Jeunejean
(Crédit : DR)
(Crédit : DR)

Se lancer dans un achat immobilier peut être source d’inquiétudes pour les futurs acquéreurs. “Aujourd’hui, ils sont nombreux à avoir de mauvaises surprises après l’achat et ont le sentiment d’avoir payé trop cher !”, estime Nathalie Chhun, architecte, diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine.
 
C’est pour leur éviter ce genre de déconvenues qu’elle a fondé avec Fabrice Fortin, Ingénieur Maître, sorti de l’École Centrale Paris, un service d’inspection d’immobilier avant l’achat.

“Le projet est venu d’une passion commune pour l’immobilier et les nouvelles technologies. Nous avions toujours des amis qui nous demandaient de les accompagner lors de leurs visites. L’idée nous est donc venue tout naturellement”, explique Nathalie Chhun.
 

Rééquilibrer l’acte d’achat

Baptisée Realtyhome, la start-up s’adresse aux particuliers qui souhaitent acheter un appartement dans la région parisienne.

 
“L’intérêt de l’inspection pré-achat est d’anticiper une mauvaise décision. Il n’y a pas de services après vente ou de politique de retour de marchandise, et encore moins de remboursement pour l’immobilier”, ajoute-t-elle.
 

Lors d’une visite, le vendeur est souvent accompagné d’un agent commercial, qui va tenter de vendre le bien au meilleur prix. “L’acquéreur est de son côté isolé. Aucun des diagnostics obligatoires ne donne d’informations sur l’état général du bien. Il lui est difficile de s’apercevoir des défauts de fonctionnements des équipements, des défaillances structurelles, des degrés d’usures ou encore des non conformités réglementaires”, affirme Nathalie Chhun.

Une application de collecte de données

Avant les visites avec les futurs acquéreurs, les équipes de Realtyhome, constituées d’ingénieurs, d’architectes et d’économistes de la construction, étudient les documents fournis par le vendeur. Une fois sur place, elles vérifient l’état technique du bien en passant au crible 300 points de contrôle : salubrité et sécurité du logement, critères liés au développement durable…

L’entreprise a également développé sa propre application : Realty 4.0. Installée sur une tablette numérique, cette dernière permet de faciliter la réalisation d’audits techniques visuels. Plus besoin de relevés papiers avec de longues check-lists de vérifications “difficiles à analyser” et souvent inadaptées aux spécificités du bien. À titre d’exemple, lors de la  visite d’un appartement ancien, les informations à relever concernant les aspects de vétustés sont plus nombreuses que pour un appartement moderne.

“Le temps gagné permet de se consacrer à l’écoute de nos clients qui sont presque toujours présents à nos côtés”, précise Nathalie Chhun. À noter, ces derniers disposent également d’un espace personnel de suivi en ligne.
 

Un rapport détaillé comprenant les éventuels travaux à réaliser

À partir de tous ces éléments, l’équipe de Realtyhome établit un rapport détaillé qu’elle fournit à ses clients. Celui-ci comprend, entre autre chose, des recommandations sur les éventuels travaux à réaliser. Toutes ces prestations sont comprises dans les deux offres proposées par la start-up ;  le pack “Sécurité”, à partir de 329 € et le pack “Sérénité”, à partir de 489 €.
 
La seconde offre comprend en plus un chiffrage des travaux. Ce dernier permet à l’acheteur de connaître avec précision le coût réel de son investissement. Un argumentaire de négociation d’achat est également compris dans ce pack. L’idée étant de faire baisser le prix de vente.

 
“Une marge de négociation est possible si l’on a les bons leviers pour argumenter, souligne la co-fondatrice de Realtyhome,  En général, nos clients arrivent à négocier 3 à 7 % du prix du bien”.
 

 
Les équipes de Realtyhome espèrent voir ce type de services se généraliser en France. À la différence des États-Unis ou du Canada, l’inspection immobilière de biens résidentiels n’y est pas encore très pratiquée. Pour Nathalie Chhun, “ce marché est nouveau ici mais a une forte croissance potentielle”.

 

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