Même si son nom signifie “avenir” en japonais, il est difficile de prendre d’emblée la mesure de la Toyota Mirai. Le lancement de ce premier véhicule commercialisé avec une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène fera forcément date.
Pour autant, il est trop tôt pour savoir s’il passera à la postérité comme un modèle pionnier qui aura libéré la voiture électrique de son handicap d’autonomie ou s’il s’agit d’une louable mais vaine tentative condamnée à une diffusion marginale. Présentée comme “l’écovoiture idéale”, la Mirai présente le double avantage de ne rejeter dans l’atmosphère que de l’eau (chaque accélération un peu appuyée libère dans son sillage un drôle de petit jet de vapeur) et de pouvoir parcourir un kilométrage (400 km à 550 km, selon le type de conduite) pas si éloigné de celui d’un modèle doté d’un moteur thermique.
Commercialisée au Japon en 2014, elle l’est désormais dans les pays disposant d’une ébauche de réseau de distribution d’hydrogène (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Danemark). Elle ne sera pas disponible avant 2017 en France, où l’on ne compte, à ce jour, qu’une seule et unique station de recharge ouverte au public.
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