Partager la publication "Lecture d’hiver : “La Dernière Étreinte. Le Monde fabuleux des émotions animales…”"
“Nous imaginons que nous sommes des acteurs rationnels et que nous savons ce que nous faisons, alors que les autres espèces seraient des automates. Les choses ne sont pas si simples, au contraire”, assure le biologiste, primatologue et éthologue américano-néerlandais Frans de Waal dans la préface de La Dernière Étreinte. La ressemblance entre l’homme et l’animal est manifeste, démontre-t-il, et elle repose en premier lieu sur les émotions.
“Émotions qui nous portent et qui cherchent à prendre le dessus, de la colère à la peur, en passant par le désir sexuel et l’affection.”
Le primatologue du Centre national de Yerkes (Atlanta), qui est aussi psychologue, alerte : il est temps de reconnaître à quel point TOUS les animaux sont mus par les émotions. Si, pour encore beaucoup de scientifiques, nous devons nous prémunir de tout anthropomorphisme, si cette idée selon laquelle les animaux seraient doués d’émotions met encore mal à l’aise nombre de chercheurs, Frans de Waal ose affirmer qu’il faut arrêter de croire en l’incomparabilité des hommes. C’est ce qu’il appelle l’”anthropodéni”.
“Il faut se rendre à l’évidence que nous sommes des êtres cent pour cent émotionnels”, au même titre que les primates, pachydermes, oiseaux ou poissons, assène-t-il. Il prédit d’ailleurs que la science des émotions sera la prochaine frontière de l’étude du comportement animal. Une ère qui ne s’annonce pas sans profonds bouleversements.
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