“Lumières sur le quai”, un festival pour reprendre la main sur notre futur

C’est la rentrée au Quai des Savoirs ! L’établissement de culture scientifique se prépare à accueillir du 10 octobre au 1er novembre la sixième édition du festival Lumières sur le Quai sur le thème “reprendre la main”.

À l’ombre des catastrophes et des angoisses collectives, il existe de multiples initiatives, recherches, expérimentations citoyennes, innovations sociales et technologiques, créations, qui invitent à construire un autre récit du futur. Les participants pourront se questionner sur les grands enjeux du XXIe siècle à travers quatre grands week-ends thématiques sur le vivant, le faire-ensemble, le numérique et les futurs possibles.

Trois semaines pour découvrir, tester, rencontrer, échanger, imaginer un autre avenir que celui de l’effondrement, avec toutes celles et ceux qui veulent renouer avec l’utopie : scientifiques, artistes, militants, entrepreneurs, philosophes, citoyens, makers, journalistes, auteurs… Et bien sûr le grand public.

Au programme : promenades, spectacles, rencontres, afterworks, ateliers, projections de films et installations interactives – dont The great Indecision Council, une oeuvre grand format de l’artiste Romain Tardy observant la société à travers le prisme de Google – à découvrir gratuitement du mardi au dimanche.

“Nous voulons inspirer l’imaginaire, […] inventer d’autres demains avec les artistes, les scientifiques, les producteurs d’images et de contenus […] et renouer avec l’utopie face à ceux qui nous prédisent l’effondrement“, insiste Laurent Chicoineau, directeur du Quai des Savoirs.

Covid oblige, les différentes activités seront disséminées dans le Quai des Savoirs ainsi qu’aux alentours du centre, afin d’éviter les concentrations de personnes. Les participants auront également la possibilité d’assister en ligne aux conférences et d’interagir avec les intervenants.

“On s’est rendu compte que nous pouvions faire plein de choses à distance”, poursuit Laurent Chicoineau. Pas question cependant de transformer le festival en webinaire 100% dématérialisé.

“Il nous manquait la convivialité, la chaleur des échanges. Alors, le numérique, oui, mais pas uniquement !“