Partager la publication "PHOTOS – Après les Jeux olympiques, ces infrastructures tombées en ruine"
Stades, terrains d’athlétisme, centres aquatiques… De nouvelles infrastructures ont vu le jour en peu de temps pour accueillir les Jeux olympiques de Tokyo, reportés à l’été 2021. La France se prépare aussi pour l’organisation des J.O. de 2024. Mais bien rares sont les millésimes à mériter une médaille pour leur bonne gestion des infrastructures une fois l’événement terminé.
Si ces constructions sont nécessaires à la tenue d’un tel évènement, leur utilité à long terme pose question. Ces travaux demandent en effet un investissement important. Les organisateurs des J.O. de Tokyo n’ont pas révélé la somme dépensée, mais le coût total a été évalué à 1 350 milliards de yens (11 milliards d’euros) en décembre 2019.
L’environnement, victime collatérale des Jeux olympiques
Les infrastructures pharaoniques qui sortent de terre ont aussi un impact écologique… pour trop souvent finir abandonnées. Berlin en 1936, Grenoble en 1968, Athènes en 2004, Pékin en 2008 ou plus récemment les jeux d’hiver de Sotchi en 2014… Toutes ces villes comptent des vestiges des infrastructures des J.O. passés. Dont un bon nombre sont aujourd’hui en ruine ou à l’abandon.
En France, le gouvernement a exprimé son intention d’organiser des J.O. “exemplaires” en matière écologique et a réfléchi ses sites olympiques en conséquence. Reste à voir ce qui sera fait concrètement. En attendant, voici un petit tour du monde de ces lieux fantômes.
Jeux olympiques d’été à Berlin, Allemagne (1936)
Village olympique
Jeux olympiques d’été à Helsinki, Finlande (1952)
Piscine
Jeux olympiques de Grenoble, France (1968)
Tremplin
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Jeux olympiques de Moscou, URSS (1980)
Piscine en Russie
Stade en Estonie
J.O. de Sarajevo, Bosnie-Herzégovine (1984)
Piste de bobsleigh
Hôtel
Podium
J.O. d’Athènes, Grèce (2004)
Complexe olympique
Piscine olympique
Stade
Centre de canoë-kayak
Fontaine
J.O. de Pékin, Chine (2008)
Village Olympique
Arène de beach-volley
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