Partager la publication "Pour 8 000 euros, cette serre connectée nourrit quatre personnes toute l’année"
Mais une start-up française affirme avoir trouvé la solution. Baptisée Myfood, elle a mis au point une serre connectée mêlant techniques de permaculture et d’aquaponie. Selon ces concepteurs, celle-ci est capable de produire sur 22 mètres carrés jusqu’à 400 kilos de fruits et légumes et 40 kilos de poisson par an.
Relocaliser l’alimentation
Application smartphone
Au milieu de la serre, un grand bassin abrite des poissons comestibles comme des carpes ou des tilapias, auxquels on peut ajouter des écrevisses. L’eau de ce bassin est pompée et dirigée dans des tours verticales en plastique qui le surplombent, où poussent fraises, salades, légumes et autres herbes aromatiques.
Plastique alimentaire
Buttes de permaculture
Grâce à cette serre high tech, Myfood assure pouvoir apporter l’essentiel de l’alimentation d’une famille de 4 personnes. Selon l’entreprise, il est possible de récolter toute l’année en y consacrant seulement une heure par semaine. Dans les régions du nord de la France, mieux vaut cependant y ajouter un poêle à granulé ou un système pour récupérer la chaleur de la maison.
Du pesto pour tout l’hiver
Sa serre de 22m2 lui a coûté 8 000 euros, livraison et installation incluse. Une somme qui n’inclut pas les panneaux solaires et le chauffage à granulé vendus en option. Pour les plus petites surfaces, la jeune entreprise commercialise également des versions de 14 et 3,5m2. Utile quand on ne dispose que d’un balcon ou d’un morceau de toit, comme chez Margot V. Une utilisatrice parisienne.
Achat passion
Une opinion que partage Sébastien C. « Selon l’entreprise, on peut rentabiliser la serre en seulement 4 ans. J’en suis encore loin avec mes tomates car, à raison de 4 euros le kilo, je n’ai économisé que 600 euros cette année. Plus qu’un investissement, c’est surtout un achat passion et une façon de me réapproprier mon alimentation. »
Et si vous êtes bricoleur, il est aussi possible de bâtir votre serre vous même. « Dans le respect de notre démarche open source, nous avons publié tous les plans et le code source sur Internet pour que chacun puisse bâtir son système », conclut Mickaël Gandecki. De quoi accélérer encore plus la transition vers une alimentation bio et locale.
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