Partager la publication "Pour cultiver des fraises en ville, ils transforment des containers en “paradis pour fruits”"
Plus généralement, les denrées agricoles parcourent 1 500 kilomètres avant d’arriver dans nos assiettes… Des fruits et légumes souvent soumis aux pesticides, perturbateurs endocriniens et autres conservateurs, avant de finir dans nos réfrigérateurs. De quoi leur offrir une belle apparence, mais une faible qualité nutritionnelle et un fort impact écologique.
“Plutôt que de forcer la plante comme dans l’agriculture conventionnelle, nous nous adaptons à elle,” expliquent les fondateurs d’Agricool, Guillaume Fourdinier et Gonzague Gru.
Un espace repensé
La culture se déroule en circuit fermé, avec 90 % d’eau en moins, une énergie 100 % renouvelable, 0 % de pesticides et 0 % d’OGM. Les fraises poussent à l’aide d’une lumière LED basse consommation adaptée, d’un air filtré et d’une irrigation en hydroponie.
Dès le mois de mai, il sera possible d’y acheter sa barquette de fraises (environ entre 3,50 et 4,50 euros) en s’inscrivant sur le site d’Agricool. L’idée de ses fondateurs est de fixer, dans un second temps, des jours de distribution en direct.
Pour rendre ses barquettes de fruits accessibles au plus grand monde, Agricool travaille également à des partenariats avec certains commerçants et réseaux de distribution, comme La Ruche qui dit Oui.
En 2018, la start-up compte se déployer dans plusieurs grandes villes de France et à l’étranger. Avec à l’intérieur, des fraises, mais aussi d’autres variétés de fruits et légumes. Ou comment replacer la production agricole au plus près du consommateur.