Pour seulement 20 000 euros de peinture, ce bidonville indonésien est devenu un véritable arc-en-ciel

De bidonville anonyme à véritable phénomène des réseaux sociaux. C’est la trajectoire étonnante d’une petite bourgade idonésienne du nom de Kampung Pelangi, dont les murs des maisons ont été recouvertes de peinture multicolore.
 
C’est un principal de collègue, Slamat Widodo, âgé de 54 ans, qui est à l’initiative de ce projet destiné à améliorer le cadre de vie des habitants et à développer l’économie locale. Ce dernier a reçu le soutien financier du gouvernement Indonésien ainsi que de l’organisation The Indonesian Builders Association de Semarang. Résultat : pas moins de 232 maisons ont été transformées en véritables œuvres d’art.

Coût de l’opération ? 20 000 euros. De simples pots de peinture et quelques coups de pinceaux ont suffi pour transformer ce lieu délabré en véritable spot à photos psychédéliques.

Autrefois inconnu, le village est désormais une destination touristique, ce qui a permis de relancer l’économie locale et de la diversifier grâce au tourisme, affirme l’association des constructeurs Indonésiens.

Et ce n’est pas un cas isolé. Mettre l’art au service de la rénovation urbaine apparait comme une solution intéressante de manière générale pour redonner vie à des cadres urbains agonisants. Au Mexique, le quartier défavorisé de Palmitas, dans la ville de Pachuca, a ainsi vu son taux de délinquance baisser drastiquement après qu’un collectif de graffeur y a repeint pas moins de 20 000m2 de façades depuis 2012.

À Détroit, emblème du rêve Américain devenue ville fantôme, une multitude de projets artistiques a émergé pour rendre la ville plus attractive. La rue Heideberg, autrefois une des plus délabrées de l’agglomération, a ainsi connu une seconde vie, grâce au travail d’artistes, qui ont décoré et repeint les maisons. C’est désormais un lieu très prisé des touristes avec près de 300 000 visiteurs chaque année.

Un bel exemple du pouvoir unificateur de l’art.

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