Partager la publication "Recyclable, équitable, bio : le blue jeans se met au vert"
Inventeurs de la première technique de délavage à la pierre volcanique dans les années 1970 (très gourmande en eau : 150 litres pour un pantalon), ils mettent au point en 2003 le procédé Wattwash, qui ne nécessite que 5 litres d’eau par pièce.
De la volonté de réduire un lourd impact écologique – 10 000 litres d’eau sont nécessaires pour un seul jean ordinaire, selon WWF – jusqu’au respect de l’environnement affiché par des marques qui ont senti le vent tourner, le jean tente enfin, depuis une dizaine d’années, de suivre un mouvement vertueux.
Fibres issues de jeans usagés
La première consiste à recycler les modèles usagés. Cette saison, la marque française Bonobo, avec le concours de la Filature du parc (Tarn) et le réseau de collecte Le Relais, a lancé le jean Rebirth, composé de fibres issues de jeans usagés et de polyester recyclé à partir de bouteilles en plastique.
Depuis septembre, H&M propose dans sa collection Close The Loop dix modèles fabriqués à partir de coton bio et de vêtements rapportés par les clients. Il y a trois ans, pour la collection Raw for the Oceans, G-Star s’est associé à la société Bionic Yarn (textiles à partir de déchets plastiques) et à l’association Parley for the Oceans. Objectif : fabriquer des jeans à partir des 50 tonnes de déchets en plastique collectés sur le littoral par Parley.
Coton bio et commerce équitable
Enfin, le jean F-abric “prêt à composter” de Freitag, sans rivet ni polyester et fabriqué en fibres de chanvre et de lin issues de cultures durables, est 100 % biodégradable. Avant de le jeter, dévissez seulement le bouton à la taille, et le tour est joué.