Bic transforme désormais ses stylos usagés en mobilier de jardin

S’assoir sur des stylos Bic usagés. Dis comme ça, ça ne semble pas très confortable. Pourtant, l’enseigne française de produits d’écriture a lancé au début du mois d’octobre une gamme de mobilier d’extérieur à base de stylos recyclés, baptisée Ubicuity.
 
La société a développé depuis 2011, un programme de collecte des stylos, des surligneurs, des correcteurs et des marqueurs, en partenariat avec l’entreprise TerraCycle, spécialisée dans le recyclage de déchets difficilement recyclables. 

Une économie circulaire

Les particuliers peuvent déposer leurs stylos usagés dans des points de collecte, magasins ou supermarchés. Quant aux établissements scolaires, aux associations ou aux entreprises, elles peuvent s’inscrire pour participer au programme de recyclage.
 
Les stylos collectés sont broyés puis envoyés sous forme de petites billes ou de paillettes à l’entreprise Govaplast qui les transforme en planches. Ces dernières sont transmises au fabricant de mobilier urbain Plas Eco qui en fait des meubles de jardin.
 

“Les instruments d’écriture ne faisant partie d’aucune filière de recyclage organisée, le groupe BIC a souhaité s’inscrire dans une logique d’économie circulaire et aller au-delà des efforts de collecte déjà réalisés”, déclare Marie-Aimée Bich-Dufour, Directeur Général Délégué du Groupe BIC.

Pour le moment, la gamme Ubicuity compte sept modèles allant du banc au jardinet en passant par la table de pique-nique.
 
Destinés aux particuliers, aux collectivités et aux écoles, il faudra tout de même compter environ 280 euros pour un banc et 760 euros pour une table.
 
Contrairement aux meubles de jardin en bois, ces derniers sont imputrescibles et résistent aux UV.
 
Selon les fabricants, un banc nécessite de recycler 4 800 stylos et 16 300 pour une table. Quand vous n’aurez plus d’encre, pensez donc à les emmener à un point de collecte plutôt que de les jeter à la poubelle. Votre stylo pourra ainsi avoir droit à une seconde vie ! 

Recent Posts

  • Déchiffrer

Christophe Cordonnier (Lagoped) : Coton, polyester… “Il faut accepter que les données scientifiques remettent en question nos certitudes”

Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…

9 heures ago
  • Ralentir

Et si on interdisait le Black Friday pour en faire un jour dédié à la réparation ?

Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…

15 heures ago
  • Partager

Bluesky : l’ascension fulgurante d’un réseau social qui se veut bienveillant

Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…

2 jours ago
  • Déchiffrer

COP29 : l’Accord de Paris est en jeu

À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…

2 jours ago
  • Déchiffrer

Thomas Breuzard (Norsys) : “La nature devient notre actionnaire avec droit de vote au conseil d’administration”

Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…

3 jours ago
  • Respirer

Les oursins violets, sentinelles de la pollution marine en Corse

Face aux pressions anthropiques croissantes, les écosystèmes côtiers subissent une contamination insidieuse par des éléments…

4 jours ago