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Scooters électriques en libre-service : un nouveau concurrent débarque à Paris

Après Cityscoot, installé à Paris depuis un an, la start-up berlinoise Coup s’attaque au marché parisien. 600 scooters électriques seront mis en service d’ici la fin du mois d’août 2017.

Le 11/08/2017 par Sofia Colla
Après Cityscoot, installé à Paris depuis un an, la start-up berlinoise Coup s’attaque au marché parisien. 600 scooters électriques seront mis en service d’ici la fin du mois d’août 2017.
Après Cityscoot, installé à Paris depuis un an, la start-up berlinoise Coup s’attaque au marché parisien. 600 scooters électriques seront mis en service d’ici la fin du mois d’août 2017.

Bien installée à Paris depuis un an, la start-up française CityScoot va devoir accueillir son premier concurrent : Coup. Tout droit venu de Berlin, cette filiale de Bosch mettra en service 600 scooters électriques en libre-service dès la fin du mois d’août.
 
Conçus pour une conduite urbaine jusqu’à 45 kilomètres par heure, ces scooters – du constructeur taïwanais Gogoro – ont une autonomie de 100 kilomètres.
 
Côté fonctionnement, pas de différence avec Cityscoot : les scooters en location sont disponibles via une application. L’utilisateur peut en réserver un, puis il dispose de 15 minutes pour arriver jusqu’à l’engin géolocalisé sur une carte de la ville.
 

“Votre smartphone remplace la clé du scooter. Le téléphone et le scooter communiquent par Bluetooth, pas besoin de code pour le déverrouiller (NDLR : contrairement à Cityscoot)”, explique Maureen Houel, directrice France de Coup.

Un casque est disponible dans le coffre de chaque scooter, ainsi que des charlottes jetables. En revanche, le conducteur doit avoir avec lui des gants homologués, obligatoires en France. 

Une fois le trajet terminé, pas besoin de chercher une borne. Le conducteur peut garer le scooter sur n’importe quel espace public autorisant le stationnement des deux roues. Les salariés de Coup s’occupent si besoin de venir remplacer la batterie.

Il faut cependant que le véhicule soit garé à l’intérieur de la zone d’intervention de Coup. Or, celle-ci ne couvrira que 70% de Paris Intra-muros, contrairement à CityScoot qui couvre déjà toute la ville ainsi que les communes de Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret.
 
“Avec 600 scooters nous ne pouvons pas couvrir toute la capitale. Quand nous augmenterons la flotte, nous agrandirons nous aussi notre zone”, précise la responsable France, sans pour autant partager de chiffre ou de date.

Combien ça coûte ?

Côté prix, contrairement à Cityscoot dont la facturation de base se fait à la minute (0,28 centimes d’euros la minute, mais propose également des tarifs moins élevés pour les utilisateurs réguliers), Coup facture quatre euros le trajet de trente minutes.
 

“Pour plus de sécurité, nous préférons facturer quatre euros les trente minutes pour que les gens ne se pressent pas et ne roulent pas plus vite dans le but d’économiser de l’argent”, explique Maureen Houel.

 
Passées les trente minutes, l’utilisateur paye ensuite un euro par tranche de dix minutes. Coup propose également des forfaits journées, 25 euros de 7h à 19h, et nuit, 15 euros de 19h à 7h. Cityscoot ne fonctionnant que la journée, Coup sera donc le seul “sur le coup” pour les trajets nocturnes !
 

Un marché prometteur

Installée à Paris depuis août 2016 et jusqu’à maintenant seule sur le marché, Cityscoot compte déjà 25 000 usagers réguliers et plus de 7 000 locations quotidiennes. De plus, leur flotte de scooters est plus importante. De 1 000 véhicules aujourd’hui, elle devrait monter à 1 600 scooters en septembre 2017 et plus de 2 500 en 2018.
 

“Nous ne sommes pas surpris par l’arrivée de Coup. C’est une concurrence saine qui, en plus de valider notre modèle, va nous permettre d’en tirer un enseignement. Nous sommes ravis de voir que les scooters en libre-service deviennent un nouvel usage pour les parisiens”, réagit Vincent Bustarret, directeur marketing de Cityscoot.

 
Pour le moment en phase de beta-test, la start-up Coup assure, elle, avoir déjà 10 000 préinscrits sur son site internet. Cependant l’entreprise ne souhaite pas communiquer sur son nombre d’utilisateurs à Berlin.
 

“Nous avons eu de très bon retour sur les réseaux sociaux qui nous encouragent à avancer. C’est un nouveau marché, il y a de la place pour deux acteurs importants”, conclut Maureen Houel, la directrice France de Coup.

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