Partager la publication "Scooters électriques en libre-service : un nouveau concurrent débarque à Paris"
Conçus pour une conduite urbaine jusqu’à 45 kilomètres par heure, ces scooters – du constructeur taïwanais Gogoro – ont une autonomie de 100 kilomètres.
Côté fonctionnement, pas de différence avec Cityscoot : les scooters en location sont disponibles via une application. L’utilisateur peut en réserver un, puis il dispose de 15 minutes pour arriver jusqu’à l’engin géolocalisé sur une carte de la ville.
“Votre smartphone remplace la clé du scooter. Le téléphone et le scooter communiquent par Bluetooth, pas besoin de code pour le déverrouiller (NDLR : contrairement à Cityscoot)”, explique Maureen Houel, directrice France de Coup.
Une fois le trajet terminé, pas besoin de chercher une borne. Le conducteur peut garer le scooter sur n’importe quel espace public autorisant le stationnement des deux roues. Les salariés de Coup s’occupent si besoin de venir remplacer la batterie.
Il faut cependant que le véhicule soit garé à l’intérieur de la zone d’intervention de Coup. Or, celle-ci ne couvrira que 70% de Paris Intra-muros, contrairement à CityScoot qui couvre déjà toute la ville ainsi que les communes de Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret.
“Avec 600 scooters nous ne pouvons pas couvrir toute la capitale. Quand nous augmenterons la flotte, nous agrandirons nous aussi notre zone”, précise la responsable France, sans pour autant partager de chiffre ou de date.
Combien ça coûte ?
“Pour plus de sécurité, nous préférons facturer quatre euros les trente minutes pour que les gens ne se pressent pas et ne roulent pas plus vite dans le but d’économiser de l’argent”, explique Maureen Houel.
Passées les trente minutes, l’utilisateur paye ensuite un euro par tranche de dix minutes. Coup propose également des forfaits journées, 25 euros de 7h à 19h, et nuit, 15 euros de 19h à 7h. Cityscoot ne fonctionnant que la journée, Coup sera donc le seul “sur le coup” pour les trajets nocturnes !
Un marché prometteur
“Nous ne sommes pas surpris par l’arrivée de Coup. C’est une concurrence saine qui, en plus de valider notre modèle, va nous permettre d’en tirer un enseignement. Nous sommes ravis de voir que les scooters en libre-service deviennent un nouvel usage pour les parisiens”, réagit Vincent Bustarret, directeur marketing de Cityscoot.
Pour le moment en phase de beta-test, la start-up Coup assure, elle, avoir déjà 10 000 préinscrits sur son site internet. Cependant l’entreprise ne souhaite pas communiquer sur son nombre d’utilisateurs à Berlin.
“Nous avons eu de très bon retour sur les réseaux sociaux qui nous encouragent à avancer. C’est un nouveau marché, il y a de la place pour deux acteurs importants”, conclut Maureen Houel, la directrice France de Coup.