Ils ont déjà plus de 200 000 abonnés sur Instagram : ces nouvelles stars du web ne sont ni des artistes, ni des sportifs, mais de simples d’escargots. Oui, oui, des escargots qui répondent au petit nom d’@aleia.
Sur le réseau social, les gastéropodes posent tantôt dans une limousine, au casino, au bowling, au bureau ou même sur un skatebord, toujours dans des univers très pop et colorés : des espaces miniatures conçus spécialement par Aleia Murawski et Samuel Copeland pour leurs escargots de compagnie. Si vous êtes fans de ces mondes minuscules, comme celui de la tiny food, ce compte devrait vous plaire.
La créatrice conte au média Designboom que tout a commencé lorsque Samuel Copeland a trouvé des escargots chez ses parents : “Nous leur avons fait un terrarium. À la même époque, nous avons commencé à faire des décors miniatures. Au début, nous les gardions juste comme des animaux de compagnie, puis nous avons réalisé que les décors que nous faisions étaient à peu près de leur taille et nous avons voulu leur donner vie.”
Éloge de la lenteur
Une créativité pop qui n’explique pas à elle seule le succès d’@aleia. Les escargots sont des symboles de lenteur, de slow life. Par contraste, ils mettent en évidence la futilité et le consumérisme des univers dans lesquels ils apparaissent, parfois drôles et parfois plus sombres, avec des décors à l’abandon, ou enfin complètement surréalistes, lorsque des extraterrestres viennent aspirer les escargots avec leur soucoupe.
Surfant sur ce succès, Aleia Murawski et Samuel Copeland ont développé un site commercial, sur lequel ils vendent notamment des affiches mettant en scène les escargots. Les deux créateurs ont même fait des clips pour des groupes de musique, comme Bully, retraçant la journée d’un escargot, de son “réveil” jusqu’à son “coucher”.