Partager la publication "Sur les canaux de Strasbourg, cette maison-bateau carbure à l’énergie solaire"
Larguer les amarres, vivre au fil de l’eau sans renoncer au confort d’une maison moderne. L’idée faisait rêver Guy Zins, ancien ingénieur en mécanique qui “aime relever des défis”. Il a donné forme à ce rêve, en concevant le Boathome. Pas une péniche aménagée, mais un véritable appartement qui se déplace sur les canaux.
Si le concept de la maison flottante est déjà dans l’air du temps, la spécificité du Boathome est d’être nomade et écolo.
“Contrairement à d’autres maisons flottantes, il n’a pas besoin d’être tracté et il est quasiment autonome en énergie. Ses moteurs à propulsion électrique fonctionnent à l’énergie solaire”, explique la fille du concepteur Sarah Zins.
Les panneaux solaires qui recouvrent le toit offrent cinq à dix heures d’autonomie. En hiver, un générateur peut prendre le relais. Le bateau peut aussi recharger ses batteries à quai.
“C’est non seulement propre mais aussi agréable. Nous naviguons sans bruit ni odeur de kérosène”, ajoute Sarah, depuis le prototype, actuellement amarré à Strasbourg, où elle vit à mi-temps avec son père. Une maison qui glisse sur deux flotteurs en acier, tel un catamaran.
A l’intérieur, un appartement qui semble tout droit sorti d’un catalogue de design, avec une chambre, un dressing, une cuisine salle à manger, une salle de bains, un salon et trois terrasses. Le tout baigné de lumière que laissent filtrer de larges baies vitrées.
L’ensemble a été conçu dans les locaux des entreprises Koch de Sarreguemines en Lorraine, d’où vient la famille.
“C’est important pour nous de travailler localement. Il y a une forte expertise du travail de l’acier dans la région“, poursuit Sarah.
Mais cette maison d’environ 38 tonnes est-elle facile à manœuvrer ? “Oui”, assure Sarah. Il suffit d’un permis fluvial pour naviguer sur lacs et canaux. Pas question en revanche de la faire sortir en mer. “Je ne vous le conseille pas”. La vraie difficulté, qui freine pour l’instant les acquéreurs potentiels, est de trouver une place à quai, “comme pour n’importe quel bateau”.
Le modèle actuellement en vente mesure 4,90 m sur 19,90 m, mais le bateau peut aussi être construit sur mesures. “Tout est imaginable”, de 44 à 70 m2. Avec un prix lui aussi extensible, entre 178 000 et 390 000 euros.
Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…
Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…
Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…
Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…
Face aux pressions anthropiques croissantes, les écosystèmes côtiers subissent une contamination insidieuse par des éléments…