Découvrir

Surf, skate, escalade… Six nouveaux sports aux JO de Tokyo

Marqués par la crise du Covid-19, les JO de Tokyo s’annoncent inédits à bien des égards. Ces Jeux se dérouleront en effet sans spectateurs, mais accueillent de nouvelles épreuves. Parmi les 46 disciplines présentes, du 23 juillet au 8 août 2021, cinq nouveaux sports feront leur apparition et un fait son come-back. Le surf, le skateboard, l’escalade, le basket 3×3 et le karaté sont ainsi intégrés pour la première fois au programme des Jeux olympiques. Après 13 ans, le baseball et le softball feront quant à eux leur grand retour. 

Voici donc le détail des épreuves au programme ainsi que les Français en lice pour la médaille. 

L’épreuve la plus attendue : le surf

Les épreuves de surf se dérouleront sur la plage de Tsurigasaki. Même si les vagues sont moins impressionnantes que celles de Tahiti, où aura lieu le surf lors des JO de Paris 2024, de belles figures sont attendues. 

Une seule épreuve est intégrée dans la catégorie surf. Celle du shortboard. Il s’agit d’une petite planche au bout pointu, utilisée pour manœuvrer rapidement. Les surfeurs auront trois manches de 30 minutes pour convaincre le jury. Celui-ci évaluera le degré de difficulté, les combinaisons, l’innovation et la variété des manœuvres, ou encore la vitesse.

Quatre Français(e)s sont sélectionné(e)s : Johanne Defay et Pauline Ado chez les femmes; ainsi que Jérémy Florès et Michel Bourez chez les hommes. Les favoris ne sont cependant pas tricolores mais brésiliens, avec Italo Ferreira et Gabriel Medina, ou américainq avec John John Florence.

Les séries qualificatives se dérouleront le 25 juillet, pour une finale le 28 juillet.

La jeunesse débarque en skateboard

Le skateboard va aussi faire son entrée aux JO de Tokyo. Avec deux compétitions : le “park” et le “street”. Le premier, le parcours, est un terrain avec une série de courbes, de creux et de dômes. L’objectif des skateurs est ici de prendre de la vitesse et de réaliser des figures. Quant à l’épreuve de street, comme son nom l’indique, elle prendra la forme d’une rue, avec des escaliers, des bancs, des rampes ou encore des murs. Les athlètes devront profiter de ce terrain pour être créatifs et rapides. 

Pour ce sport de glisse, les favoris sont très jeunes. La championne du monde actuelle est en effet âgée de 15 ans. Il s’agit de la Japonaise Misugu Okamoto. Sa rivale est encore plus jeune : seulement 13 ans. Il s’agit de Sky Brown, qui représente le Royaume-Uni. 

Dans ce nouveau sport, deux Français(e)s sont sélectionné(e)s pour l’épreuve de parcours, Madeleine Larcheron et Vincent Matheron ; ainsi que trois pour la street : Charlotte Hym, Aurélien Giraud et Vincent Milou.  

Les différentes épreuves se dérouleront les 25 et 26 juillet pour la street, et les 4 et 5 août pour le park.

À lire aussi : JO de Tokyo: des journalistes et athlètes sous surveillance

Trois épreuves en une pour l’escalade

L’escalade sera quant à elle divisée en trois disciplines différentes. La difficulté, la vitesse et le bloc. L’épreuve de vitesse oppose deux athlètes sur un mur de 15 mètres. Pour la difficulté, les grimpeurs devront escalader le plus haut possible, sur un mur de plus de 15 mètres. Enfin, l’épreuve de bloc consiste à escalader un mur de 4 mètres offrant plusieurs voies fixes dans un temps donné. Le classement final dépendra des résultats combinés de ces trois épreuves. 

Dans cette discipline quatre grimpeurs/euses sont sélectionné(e)s : Julia Chanourdie et Anouck Jaubert pour les femmes ; et les frères Michael Mawem et Bassa Mawem pour les hommes. 

Les épreuves masculines auront lieu les 3 et 5 août, et les féminines les 4 et 6 août.

L’entrée éphémère du karaté aux JO de Tokyo

Pour la première fois de l’histoire, le karaté fait son entrée aux JO de Tokyo. Cependant, il a été écarté des JO de Paris 2024, remplacé par le breakdance. Une première également. 

L’épreuve de karaté se déclinera en deux versions : le “kata” et le “kumite”. Les katas sont des “démonstrations de formes consistant en une série de mouvements offensifs et défensifs visant un adversaire virtuel”, peut-on lire sur le site de Tokyo 2020. Quant au kumite, il s’agit d’une lutte entre deux adversaires. Ces derniers “doivent donc porter une série de coups sur la zone cible du corps de leur adversaire avec énergie et précision”

Deux Françaises sont sélectionnées, Leïla Heurtault et Alexandra Feracci; et un homme, Steven Da Costa.

Les épreuves se dérouleront les 5 et 6 août. 

L’équipe de France féminine au basket 3×3

Plus explosif que le basket classique, le basket 3×3 se joue sur un demi-terrain avec un seul panier commun. Les matchs dure 10 minutes, ou bien se terminent lorsqu’une des deux équipes de trois joueurs a atteint le score de 21 points. 

L’équipe de France féminine est qualifiée, contrairement à l’équipe masculine. Au total, 8 équipes féminines sont retenues, ainsi que 8 équipes masculines. 

Les épreuves féminines et masculines auront lieu du 25 au 29 juillet. 

À lire aussi : Jeux olympiques et climat : les athlètes se préparent à souffrir

Le retour du baseball et du softball aux JO de Tokyo

Le baseball avait fait son entrée lors des Jeux olympiques de Barcelone en 1992 avant de disparaître après les JO de Pékin en 2008. S’il revient pour les JO de Tokyo, il ne fera cependant pas partie des sports représentés à Paris en 2024, mais pourrait revenir à Los Angeles en 2028. 

En revanche, aucune équipe française n’est qualifiée dans cette discipline 100 % masculine. Le Japon a été automatiquement retenu, étant le pays hôte. Aux côtés du Mexique, de la République dominicaine, des États-Unis, d’Israël et de la Corée du Sud, championne olympique en titre. 

Le softball – une version féminine du baseball- avait lui été présent aux JO entre 1996 et 2008. Le Japon, l’Australie, l’Italie, le Mexique, le Canada et les États-Unis sont qualifiés. 

Les épreuves auront lieu du 21 au 27 juillet pour les femmes, et du 4 au 7 août pour les hommes. 

Par ailleurs, la plupart de ces nouveaux sports, hormis le karaté, seront également représentés lors des Jeux olympiques de 2024. De plus, si le breakdance fera son entrée dans la famille des sports olympiques à l’occasion des JO de Paris, certains esports pourraient ausi être médaillables dès les JO de 2028, à Los Angeles.

Recent Posts

  • Déchiffrer

Christophe Cordonnier (Lagoped) : Coton, polyester… “Il faut accepter que les données scientifiques remettent en question nos certitudes”

Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…

3 heures ago
  • Ralentir

Et si on interdisait le Black Friday pour en faire un jour dédié à la réparation ?

Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…

10 heures ago
  • Partager

Bluesky : l’ascension fulgurante d’un réseau social qui se veut bienveillant

Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…

1 jour ago
  • Déchiffrer

COP29 : l’Accord de Paris est en jeu

À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…

2 jours ago
  • Déchiffrer

Thomas Breuzard (Norsys) : “La nature devient notre actionnaire avec droit de vote au conseil d’administration”

Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…

3 jours ago
  • Respirer

Les oursins violets, sentinelles de la pollution marine en Corse

Face aux pressions anthropiques croissantes, les écosystèmes côtiers subissent une contamination insidieuse par des éléments…

3 jours ago