Partager la publication "The Arch : une odyssée de 100 projets pour accélérer la transition écologique"
Le coup d’envoi de l’événement The Arch a été donné cette semaine, à l’occasion du salon ChangeNOW, organisé les 19, 20 et 21 mai 2022. The Arch, c’est un événement européen itinérant qui se déroulera en 2023. A l’occasion d’un tour d’Europe maritime en avril prochain, le skipper Francis Joyon mènera son trimaran de classe Ultim dans dix villes. Objectif : récupérer symboliquement 100 innovations lauréates. Parmi elles, pas plus de 50 % d’initiatives françaises afin d’assurer un vrai panachage européen.
Le voilier fera escale à Copenhague au Danemark, Stockholm en Suède, Gdansk en Pologne et Hambourg en Allemagne. Puis Rotterdam aux Pays-Bas, Lisbonne au Portugal, Barcelone en Espagne, Marseille en France et Naples en Italie. Enfin, après une dernière escale à Athènes, il finira son périple à Nantes et Saint-Nazaire. Là, Francis Joyon allumera une flamme symbolique.
L’appel est destiné aux entreprises, start-up, ONG et associations qui répondent concrètement aux enjeux écologiques et sociaux. “Ces 100 solutions pour la planète répondront à cinq thématiques variées : l’alimentation, la ville, la mobilité, l’énergie et l’industrie“, explique à WE DEMAIN Yves Gilet, vice-président de l’association The Arch. Après l’appel à projets, un jury européen désignera les cents dossiers vainqueurs. Ensuite, ces lauréats bénéficieront d’un accompagnement dans leur développement.
Pour accompagner les projets, The Arch s’appuie sur trois organismes, en plus de ChangeNOW, partenaire de l’événement :
Canopée, c’est le cargo à propulsion vélique qui transportera les fusées Ariane en mode bas-carbone. Il accueillera les 100 projets pour un voyage début juin 2023 entre Saint-Nazaire et Copenhague (Danemark). C’est là que se situe le siège de l’Agence Européenne de l’Environnement. Ses quatre énormes ailes articulées de 375 m2 permettent de moins solliciter les moteurs diesel. Conséquence : une réduction de 35 % des gaz à effet de serre émis lors du voyage.
“Le but est de scénariser ces 100 solutions sur le cargo afin de donner un maximum de visibilité à cette ‘armada de l’impact’, souligne Yves Gilet. En parallèle du voyage de Canopée, un paquebot au GNL [gaz naturel liquéfié, ndlr], Euribia, qui sortira tout juste des chantiers de Saint-Nazaire pour l’occasion, emmènera à vitesse réduite les 100 porteurs de projets ainsi que des financiers et des industriels jusqu’à la capitale danoise. Pendant la semaine que durera le trajet, ils auront tout le temps de discuter durant ce séminaire sur la transition écologique. Et, éventuellement, d’entériner des levées de fonds et de signer des accords industriels.”
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