Partager la publication "Une cabane gonflable pour dormir sur l’eau ou dans les airs"
L’été arrive, la température grimpe dans vos bureaux. Vous rêvez d’une escapade en pleine nature, en forêt, en montagne ou au bord de l’eau. Mais le camping sauvage vous effraie un peu, voire beaucoup : porter la tente, la monter, dormir à la dure…
Il existe toutefois des tentes de plus en plus perfectionnées, nous vous en parlions récemment dans cet article. Et voici une nouvelle invention : Cabaniste, une tente-cabane facile à installer, confortable, qui s’adapte à tous les terrains et, qui plus est, made in France.
À l’origine de ce projet, Noémie Rogeau : “J’aime beaucoup le camping sauvage, mais les gens qui m’accompagnent ont envie de confort !”, explique-t-elle.
L’ingénieure de formation a repris il y a trois ans l’entreprise 2R Aventure, qui vendait déjà des tentes surélevées et suspendues mais la jeune entrepreneuse voulait un produit encore plus pratique.
“Cabaniste est une ‘marque outdoor non-extrême’. Je voulais montrer que le plein air peut être quelque chose de très hédoniste !”
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Concrètement, Cabaniste est une cabane qui se gonfle et se dégonfle en moins de 5 minutes, selon sa créatrice, et qui peut se poser sur le sol, être surélevée, s’accrocher dans les arbres et même flotter sur l’eau.
La cabane est constituée d’un matelas gonflable structurant de deux places et d’arceaux gonflables reliés à une moustiquaire intégrale. Il est également possible d’ajouter un double toit. “Cabaniste est livrée avec le kit de flottaison, de suspension pour plus de confort au sol, et avec un sac à dos renforcé conçu sur-mesure”, précise Noémie Rogeau. Le tout pèse tout de même 15 kilos.
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Ce projet est aussi une aventure locale. “Nous sommes basés dans le Nord, entre Roubaix et Tourcoing, où l’histoire textile est très importante. La confection de la Cabaniste est 100 % française, seul le tissu du matelas qui est très particulier vient d’Europe”, précise la fondatrice.
Pour développer son idée, l’ancienne sportive de haut niveau a lancé un crowdfunding sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank à la fin du mois de mai. En moins de cinq jours, le premier palier de 5 000 euros a été atteint. Aujourd’hui, elle essaye d’atteindre 10 000 euros pour développer l’outillage et l’industrialisation. Objectif : lancer les premières séries industrielles à l’automne 2019.
Il faudra tout de même compter 2 000 euros pour acquérir cette cabane – qui reste donc un produit de luxe – mais Noémie promet de faire son maximum pour baisser son prix peu à peu.
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