Partager la publication "À base d’électronique et de cellules vivantes, cet appareil imite l’appareil reproducteur féminin"
Il renferme des composants électroniques, mais aussi des cellules vivantes de plusieurs organes de l’appareil reproducteur féminin : ovaires, trompes de Fallope, utérus, col de l’utérus. Des cellules de foie ont également été incluses dans le système ; cet organe jouant un rôle essentiel dans la métabolisation des médicaments.
Evatar repose sur le principe de la microfluidique : une technologie qui permet de reproduire des écoulements de fluides à des échelles micrométriques “pour assurer la perfusion en continu de cellules logées dans de mini compartiments“, rappelle Le Temps .
Pour leur permettre d’interagir entre elles, les chercheurs leurs ont injecté des hormones sexuelles en continu, grâce à un système de micro-pompes connectées par des câbles. Le dispositif est si proche de la réalité qu’il simule sur le plan hormonal un cycle menstruel complet de 28 jours ou un état de grossesse.
Les chercheurs espèrent améliorer la compréhension de maladies telles que l’endométriose, le cancer de l’utérus ou encore les fibromes utérins. À terme, le but est d’utiliser les cellules souches de patientes pour créer un modèle personnalisé de leur appareil reproducteur…. Et de faire ainsi avancer la médecine personnalisée.