Partager la publication "Accéder à Internet par les lampadaires : ce pourrait être possible dès 2020 grâce au LiFi"
Le LiFi amène Internet là où les ondes radio du WiFi ou de la 4G ne vont pas, pour des raisons d’éloignement, de santé ou de sécurité. Avec le LiFi, on accéderait au haut débit dans le train, le métro, sa voiture ou l’avion.
Parce qu’il est très difficile à pirater depuis l’extérieur, le LiFi rassure les personnes et les entreprises ayant des données ultraconfidentielles à protéger, comme une agence bancaire. Autre avantage : puisqu’il utilise des ondes optiques, et non radios, le LiFi offre une alternative à tous ceux qui souffrent d’électrosensibilité.
Smart Cities
“Je suis dans une rue, à proximité d’un abribus et je peux recevoir des informations sur les horaires de bus dans la journée, sur les taxis le soir”, avance Cyril Thiriot, ancien président de la Smart Lighting Alliance.
En effet, le LiFi permet de déterminer précisément la position d’un appareil à partir du luminaire auquel il est connecté. Sur ce principe, la SNCF étudie depuis 2012 la possibilité d’informer ses usagers selon leur situation dans la gare.
De son côté, le musée Grand Curtius de Liège propose des audioguides en LiFi. Et dans l’hypermarché du centre commercial EuraLille, les clients reçoivent des suggestions d’achat selon le rayon où ils se trouvent. D’autres, encore, imaginent baliser les lieux publics pour aider les malvoyants ou faciliter l’intervention des secours.
Complément au WiFi
Selon Stéphane Lelux, du site tactis.fr, il s’agit plutôt d’une “connexion des derniers mètres” : nous passerons alternativement du LiFi à la 4G et au Wifi, selon nos déplacements. Ce passage de l’un à l’autre permettra d’ailleurs de soulager les antennes-relais, qui risquent d’être saturées, avec la multiplication des objets connectés.
Horizon 2020
Un calendrier toutefois peu réaliste. Car, même si la RATP – entre autres – a déjà équipé en LED ses réseaux métro et RER, l’option LiFi n’est pas incluse dans les nouvelles ampoules. Pour l’heure, l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau, dans l’Essonne, reste un des seuls espaces publics équipés de lampadaires LiFi. En attendant que les 14 milliards de points de connexion citadins soient opérationnels, les entreprises se positionnent donc sur les créneaux des entreprises et des particuliers.
Mais à un tarif de 2300 € HT par luminaire, cette technologie reste difficilement accessible aux particuliers. “Courant 2018, nous sortirons la seconde génération de notre produit qui nous permettra de baisser sensiblement nos tarifs”, promet cependant Édouard Lebrun, directeur de l’innovation chez Lucibel.
Pendant ce temps, deux sociétés françaises concurrentes, Oledcomm et SunPartner développent des smartphones LiFi, qui utilisent la lumière pour se recharger. Pour l’heure, l’écoquartier Camille Claudel à Palaiseau, dans l’Essonne, reste l’un des seuls espaces publics équipés de lampadaires LiFi développés par la société Oledcomm. Il semblerait même qu‘Apple et Samsung s’intéressent de près à cette nouvelle technologie. L’entrée dans l’ère du LiFi est donc imminente.
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Une étude du cabinet Markets & Markets, estime le potentiel de ce marché mondial à 6 milliards de dollars par an dès 2019. Un précieux gisement d’emplois pour la France, où les entreprises disposent déjà d’une longueur d’avance.