Partager la publication "Agriculture : quand les robots se mettent au bio"
Le droïde est-il condamné à être le symbole du productivisme ? Pas pour certains exploitants, qui choisissent d’allier technologie de pointe et agriculture raisonnée. Parmi les derniers nés des robots agricoles, certains sont en effet à même de fournir toutes sortes de solutions écologiques. We Demain en a sélectionné cinq.
Oz, le désherbant autonome
Pour l’heure, vingt exemplaires de ce robot ont été vendus, au prix de 20 000 euros l’unité. Une seconde version, rechargeable grâce à l’énergie solaire, est en projet.
Vitirover, le robot médecin des vignes
Côté énergie, ce robot est équipé de cellules photovoltaïques, alimentant directement ses moteurs ou ses batteries lithium. Vitirover souhaite à terme intégrer d’autres fonctions à cet engin.
L’entreprise travaille actuellement sur une caméra permettant de détecter les maladies affectant les pieds de vignes,grâce à l’envoi d’images en temps réel à l’agriculteur. Disponible depuis début 2015, ce robot verra ses dix premiers exemplaires livrés en août.
Anatis, le désherbant analyste
Une amélioration du guidage de l’appareil est en cours de développement : des caméras intégrées devraient accroître l’efficacité et la précision du binage. Cette version 2.0 d’Anatis sera présentée lors du salon Tech & Bio les 23 et 24 septembre 2015 à Valence. Ce robot d’une valeur minimale de 45 000 euros entrera ensuite en commercialisation
Ladybird, la veilleuse des champs
Pionnier des robots de surveillance agricole à énergie solaire, il est capable de se déplacer le long des champs en toute autonomie et détecte toutes maladies affectant les plants d’une parcelle, avant même qu’elles ne soient visuellement décelables. L’agriculteur pourra ainsi anticiper les soins et donc gérer efficacement ses cultures.
Agridrone, le drone détecteur de surfaces cultivable
Les données collectées par l’appareil permettent d’établir une carte de biomasse. L’agriculteur peut ainsi cibler et ajuster les besoins précis de ses plants, réduire son utilisation d’engrais chimiques, éviter le gaspillage et ainsi optimiser ses coûts.
Conçus par Airinov, les capteurs de ce drone ne sont pour l’instant adaptés qu’aux champs de colza et de blé. L’entreprise travaille à présent sur une application permettant d’observer les dégâts dus au gibier, qu’elle espère effective pour la mi-septembre 2015.
Clara Potier
Journaliste à @We Demain
@ClaraPotier
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