Cette prouesse a été établie le 7 juin par le Britannique Bradley Wiggins, qui a parcouru plus de 54 km en 1 heure. Si l'ancien détenteur du record a critiqué l'usage de l'impression 3D dans la conception du vélo, ce dernier a bien été homologué par l’Union Cycliste Internationale.
Cette prouesse a été établie le 7 juin par le Britannique Bradley Wiggins, qui a parcouru plus de 54 km en 1 heure. Si l'ancien détenteur du record a critiqué l'usage de l'impression 3D dans la conception du vélo, ce dernier a bien été homologué par l’Union Cycliste Internationale.
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Depuis plusieurs mois, les nouveaux records de l’heure se suivent et se ressemblent dans le cyclisme, à une exception près : le dernier en date. Établi à 54,526 km parcourus en 1 heure, ce nouveau record est l’œuvre du britannique Sir Bradley Wiggins et a la particularité d’avoir été accompli avec un vélo partiellement imprimé en 3D.
En 2014, la réglementation de l’épreuve, qui consiste à parcourir la plus longue distance possible en 60 minutes, a été modifiée pour permettre aux cyclistes d’utiliser le vélo de leur choix. C’est ce qui explique notamment pourquoi les records se sont multipliés ces derniers temps, tombant au gré des tentatives de chacun.
Mais le cycliste britannique, champion olympique à Londres et désormais détenteur du record de l’heure, est le premier à avoir utilisé un vélo dont le guidon a été imprimé en 3D. Malgré la
petite polémique soulevée par l’entraîneur de l’ancien détenteur du record, le vélo et la performance réalisée ont bien été validés par l’Union Cycliste Internationale.
“L’impression 3D nous a permis de dessiner les contours idéals pour optimiser [le guidon], ce qui serait très compliqué à réaliser en ayant recours à d’autres procédés”, a déclaré James Hunt, chercheur à l’Université de Sheffield, qui a participé à la conception de cette bicyclette d’un nouveau genre.
Pour ses concepteurs, un laboratoire de l’Université de Sheffield et la marque de vélo Pinarello, le recours à l’impression 3D présentait deux intérêts. Tout d’abord, ce procédé facilite la conception d’objets aux designs extrêmement complexes. Et surtout, il permet de modifier plusieurs fois l’objet, et dans des délais très courts, ce qui s’avère très précieux au plus haut niveau.
Situé à l’avant, le guidon est une pièce essentielle du vélo, ce qui a justifié que les ingénieurs utilisent l’impression 3D pour cette partie. Son impression en 3D a contribué à améliorer la position du cycliste et donc, son aérodynamisme. Elle a été réalisée à partir d’un moulage des bras de Wiggins, en tenant compte de sa taille et de son poids.
Si cette technique a probablement contribué à l’incroyable performance de Bradley Wiggins, ce record s’explique d’abord par les capacités du coureur britannique, vainqueur du Tour de France en 2013.
Source : 3D Natives.
Jean Duffour
Journaliste à We Demain
@JeanDuffour