CES 2019 : La start-up Heatworks réinvente l’eau chaude

En 1955, l’entreprise britannique Russell Hobbs inventait la première bouilloire électrique moderne, dotée d’une résistance pour chauffer l’eau et d’un thermostat pour l’éteindre une fois l’ébullition atteinte. Une invention adoptée depuis par des millions de foyers à travers le monde.
 
63 ans plus tard, la start-up américaine Heatworks vient de dévoiler un nouveau type de bouilloire lors du salon Consumer Electronic Show qui se tient du 8 au 11 janvier à Las Vegas.
 
Son originalité ? Plus besoin d’attendre que l’eau chauffe. Il suffit d’appuyer sur un bouton et celle-ci sort instantanément à la température désirée, que l’on programme au degré près.

Exit également les dépôts calcaires peu ragoûtants au fond de la bouilloire. Selon l’entreprise, sa technologie n’en produit aucun car l’eau n’est pas chauffée à l’aide d’une résistance métallique mais directement par deux électrodes en graphite qui y injectent du courant électrique alternatif. Un procédé nommé “Ohmic Array Technology ” qui serait sans risque d’électrocution pour le consommateur.
 
Cette carafe peut de plus servir de l’eau fraiche, purifiée avec un filtre analogue à celui des modèles Brita. Et s’utiliser sans fil grâce à une batterie intégrée lui permettant de chauffer environ 1 litre.
 
Une promesse intéressante qui devrait être accessible d’ici la fin 2019, pour un prix relativement élevé : environ 175 euros.

Ce n’est d’ailleurs pas le premier produit utilisant la technologie “Ohmic Array”. Heatworks s’est fait connaître en 2014 en commercialisant en financement participatif le premier chauffe-eau domestique employant ce principe. Un modèle vendu tout de même 700 euros et qui a connu quelques ratés au démarrage. On lui doit également le Tetra, un petit lave-vaisselle lui aussi en précommande, et qui vient de recevoir un prix lors de cette édition du CES.
 
Reste une inconnue : la consommation électrique. Si l’entreprise communique beaucoup sur les économies d’eau rendues possibles par le Tetra, elle se fait discrète sur la consommation de ses appareils. Assurant simplement “99% d’efficience énergétique”, ce qui peut se traduire par “l’essentiel de l’électricité consommée est transformée en chaleur”. Plutôt logique pour une théière électrique.
 

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