Partager la publication "CES 2019 : six produits connectés à l’avenir de l’eau"
Le cinquante-deuxième Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, la semaine dernière, a prouvé que les cerveaux de l’Hexagone avaient planché sur des projets fondamentaux, comme des robots qui servent l’apéro, des lance-croquettes automatiques pour chats et chien, ou la brosse à dents à 100 euros, pour laver toutes les dents à la fois.
Mais plusieurs start-up se sont aussi laissé tenter par des défis plus urgents, comme la préservation de nos ressources en eau. Voici six innovations françaises récompensées d’un “CES Innovation Awards”, pour faire usage de l’or bleu de manière plus intelligente.
Dans la catégorie “Smart Cities”, le Spy Can Compact, de Blue Whale, s’adresse aux industriels. Il détecte les fuites invisibles : “Le Spy Can Compact est la première valve intelligente et autonome qui permet de suivre à distance des fuites ou une surconsommation, explique l’entreprise. Le flux d’eau est automatiquement interrompu, alors qu’un SMS ou un mail d’alerte est envoyé instantanément.“
Avec le même objectif, et toujours dans la classe des objets connectés, Protectonnect cible les particuliers. Elle a été récompensée dans la catégorie “Smart Home”. Le boîtier intelligent Zomekit, dans la catégorie “Smart Cities”, contribue à l’amélioration de la gestion de l’ensemble des ressources d’un bâtiment, et réduit les gaz à effet de serre.
Dans la même catégorie, Archibald est un jardinier virtuel inventé par Connected-garden. Un “super capteur”, à planter dans le sol avant les graines ou les plantes, permet à une application de renseigner le propriétaire du jardin sur la qualité de la terre, son taux d’humidité et ce qui peut y pousser. De plus, ce capteur connecté installé au pied de chaque plante indique si elle se porte bien, si elle a besoin d’être arrosée, selon quelle quantité grâce à une application en réalité augmentée.
Biopoolsafe a inventé une piscine bio en bois, équipée d’un système de filtration n’intégrant aucun produit chimique. Elle ferait mieux qu’une piscine standard, en réduisant de 50 % la consommation d’eau, en utilisant 10 fois d’électricité, et en se laissant commander à distance, via une application. “Et l’eau qui sort de la filtration est si pure qu’on peut la boire”, assure Emmanuel Bertod, le fondateur. “La piscine peut également jouer le rôle d’un réservoir d’eau à usage domestique.” Le jury lui a décerné un awards dans la catégorie “Sustainability and Eco-Design”.
Primé dans la catégorie “Tech for a better world”, Meersens veut permettre à tous les consommateurs de tester leur environnement immédiat, notamment la qualité de l’air et de l’eau. Il agirait comme “une sentinelle, un gardien de la santé”», selon le descriptif.
En revanche, le jury n’a pas été convaincu par le détecteur électronique de polluants (chimiques, bactéries, métaux lourds…), de la taille d’un porte-clé développé par la startup Lishtot. Et le robinet contrôlé par la voix, de Kholer Konnect, a laissé certains visiteurs dubitatifs. Foire de la consommation, le CES a encore du chemin à faire pour répondre aux véritables enjeux de notre siècle.
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