Inventer

Des airs à l’eau : cet ancien steward a inventé une maison flottante autosuffisante

Après avoir passé la plupart de son temps dans les airs, Christophe Roi, ancien steward chez Air France, a décidé de vivre le reste de sa vie sur l’eau.
 
Pour cela, il a conçu Faréa  : une maison flottante écolo et autonome en eau et en électricité. Ses habitants sont incités à viser le zéro déchet… Il n’y a aucune poubelle à bord.
 
Faréa est en plus démontable. Une fois désassemblées, les différentes coques tiennent les unes dans les autres et logent dans un conteneur. Cela permet de l’installer partout dans le monde. 

Une maison familiale

Cet écolodge fait environ 85 mètres carrés et comprend cinq cabines doubles – dont quatre sont dans les flotteurs –, une cuisine équipée, une salle de bains et une douche extérieure, des toilettes sèches – dont les déchets sont stockés en cale –, ainsi que trois terrasses avec barbecue et plancha. Une dizaine de personnes peuvent ainsi vivre paisiblement dans la maison-bateau.

En plus d’être un logement flottant, Faréa est également mobile, sans besoin de permis bateau.

“Il s’agit d’un navire catégorie D, c’est-à-dire qu’il est autorisé sur les lacs, les lagons, les lagunes, les fleuves ou encore les mers protégées.”

Christophe Roi

Même si l’objectif est de créer des villages écologiques pour le tourisme, les particuliers pourront également se procurer une de ces maisons pour environ 150 000 euros. Christophe Roi compte proposer aux personnes souhaitant acquérir un Faréa de l’acheter à crédit dans un “FaréVillage” de manière à le louer aux touristes. 

“Ce sera un investissement, qui en plus rapportera tous les mois aux acquéreurs. Ils seront pleinement propriétaires en 4 à 6 ans et pourront ensuite changer d’emplacement”, développe-t-il.

Une maison écologique

e prototype, actuellement à Aigues-Mortes dans le Gard, est pour le moment en fibre de verre, issue du pétrole. Mais l’entrepreneur compte réaliser les prochains modèles en résine biologique ainsi qu’en fibres végétales (feuilles et fibres de coco).
 
Une des particularités de Faréa est qu’elle possède le système baptisé “REUSE ” de réutilisation de l’eau afin de la filtrer et de la désinfecter. C’est ce qui lui permet d’être autonome en eau, grâce à ses deux réservoirs de 170 litres.
 
L’entreprise, basée à Montpellier, est également en train de développer un nouveau concept : le FaréBulle. Il s’agit d’un grand yacht de 360 mètres carrés, dont 110 mètres carrés de mezzanine, afin d’organiser des évènements. La certification est en cours.
 
Christophe Roi assure être en discussion avec les Émirats Arabes Unis et la région Occitanie pour y installer des FaréVillages dans les années à venir. Un projet trop beau pour être vrai ? 

Recent Posts

  • Ralentir

Cacao, riz, café… une étude révèle la face cachée de nos aliments importés

Derrière le chocolat, le café, la vanille ou le jus d’orange que nous consommons chaque…

23 heures ago
  • Déchiffrer

ADEME, mode d’emploi : quand l’État joue les copilotes de la transition auprès des entreprises

De la sobriété à la subvention, en passant par les diagnostics et les formations, l’ADEME…

2 jours ago
  • Découvrir

Gastronomie en 2050 : ce que les chefs mijotent pour demain

Et si les chefs devenaient les éclaireurs d’un monde en transition alimentaire ? Moins de…

2 jours ago
  • Societe-Economie

Le vacarme invisible : pourquoi et comment lutter contre le bruit routier

Le bruit des transports est une pollution invisible mais bien réelle, responsable de lourdes conséquences…

4 jours ago
  • Déchiffrer

Donald Trump : Make Stupid Decisions Great Again

Justin Trudeau a qualifié la politique tarifaire de Donald Trump de « très stupide ».…

6 jours ago
  • Partager

De Sentier Valley à La Boétie Valley : la mue du cœur start-up de Paris

Une tribune d’Emmanuel Papadacci-Stephanopoli, Directeur Général Délégué, Le Village by CA Paris.

1 semaine ago