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Jean-Pierre Nadir : “Voyager moins souvent mais plus longtemps”

Voyager, mais comment ? Jean-Pierre Nadir, fondateur du portail web Easyvoyage.com et de FairMoove, est l’invité de la onzième masterclass OUI DEMAIN, animée par WE DEMAIN pour les étudiants du groupe OMNES Education. Avec pour thème : “Quel est le futur du voyage ?”

Le 17/04/2022 par Florence Santrot
Jean-Pierre Nadir
Jean-Pierre Nadir, spécialiste du e-tourisme, évoque avec nous me futur du voyage. Photo : DR.
Jean-Pierre Nadir, spécialiste du e-tourisme, évoque avec nous me futur du voyage. Photo : DR.

Serial entrepreneur français, Jean-Pierre Nadir est un spécialiste du e-tourisme. C’est le fondateur portail Easyvoyage.com (comparateur de prix et portail éditorial) puis de FairMoove, une agence en ligne qui promeut le tourisme écologique et inviter à voyager autrement. Il est aussi un investisseur avisé, membre de jury de l’émission “Qui veut être mon associé ?” sur M6. Il était l’invité de la onzième masterclass OUI DEMAIN, animée par Armelle Oger pour WE DEMAIN et les étudiants du groupe OMNES Education (anciennement INSEEC U.).

Cette masterclass se penche sur la question du futur du voyage. Une question importante car la France est la première destination touristique mondiale. Quelque 100 millions de personnes viennent visiter notre pays chaque année. Mais ce sont les États-Unis et l’Espagne qui occupent les deux premières places en termes de chiffre d’affaires. Le Covid et le dernier rapport du Giec pourraient bien rebattre les cartes du voyage, avec la montée en puissance du slow travel.

Voyager moins souvent mais plus longtemps

“Il y a évidemment dans les tendances actuelles du slow travel la randonnée, la mobilité douce avec les voyages à vélo, l’hébergement à la campagne (tiny house, fermes…), l’hébergement insolite comme les cabanes dans les arbres ou encore la micro-aventure, c’est-à-dire le fait de partir près de chez soi pour s’immerger dans la nature le temps de quelques jours”, explique Jean-Pierre Nadir.

“Mais tout ça ne change pas une chose, c’est le besoin, le goût, l’envie de l’ailleurs. Mais on va sans doute voyager moins souvent pour ne pas abuser de l’avion mais on restera plus longtemps. Et dans cette logique, on essaiera peut-être de faire moins de choses mais de mieux les vivre. Il vaut mieux en faire un peu moins et prendre son temps pour mieux ressentir les expériences.”

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