Partager la publication "Joshua Harker fait entrer l’art dans la troisème dimension"
L’art se nourrit de la technique pour se réinventer, Joshua Harker en est la preuve. Début 2011, les imprimantes 3D commencent à se populariser. Il est alors l’un des premiers à se saisir de cet outil pour expérimenter de nouvelles formes d’expression artistiques. Et déjà, le public le suit. Alors qu’il espère collecter 500 dollars sur Kickstarter pour sa première production, il en reçoit plus de 77 000.
Peu après, il lance la série d’œuvres « Tangle », qui marque le monde artistique en déplaçant les limites du design et de la faisabilité technique. Des objets complexes qui découlent de dessins automatiques, des formes qui semblent familières… et pourtant sont indescriptibles. Des objets nouveaux, puisque impossibles à obtenir sans la précision et le mode de fabrication additif d’une imprimante 3D.
Joshua Harker a également trouvé un modèle économique. Après le succès rencontré par sa première oeuvre, il a continué à faire appel au crowdfunding et détient aujourd’hui les premières et quatrièmes places en terme de sculptures les plus subventionnées sur cette Kickstarter. Ses derniers projets, « Crania Anatomica Filigre » et « Anatomica di Revolutis », appartiennent à une nouvelle série de sculptures plus sombres que les précédentes. Il les a également déclinées en coques pour iPhones.
Découvrez Joshua Parker lors du premier 3D Printshow organisé en France, ce week-end, au Carrousel du Louvre, à Paris.