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Le Datamaran, un drone aquatique contre le réchauffement climatique

Une start-up américaine a crée un drone souple, résistant et peu cher, capable de collecter les données océanographiques sans se renverser. Alimenté par l’énergie solaire et éolienne seulement, ce “datamaran” ne présente en outre aucune fuite de carburant.

Le 30/10/2015 par WeDemain
Une start-up américaine a crée un drone souple, résistant et peu cher, capable de collecter les données océanographiques sans se renverser. Alimenté par l'énergie solaire et éolienne seulement, ce "datamaran" ne présente en outre aucune fuite de carburant.
Une start-up américaine a crée un drone souple, résistant et peu cher, capable de collecter les données océanographiques sans se renverser. Alimenté par l'énergie solaire et éolienne seulement, ce "datamaran" ne présente en outre aucune fuite de carburant.

Ceci n’est pas un catamaran, mais un “datamaran”, capable de collecter des données océaniques. Ce drone à voile a été développé par la start-up Autonomous Marine Systems, au sein de l’accélérateur Greentown Labs, à Sommerville, près de Boston (Massachussetts, États-Unis).

Conditions météorologiques, pollution, effets du changement climatique… Selon ses concepteurs, ce “datamaran” collecterait à lui seul ce qu’une flotte de vaisseaux entière serait capable d’engranger en données océanographiques. Composé de deux flotteurs et d’une aile, une sorte de voile rigide, il peut se diriger de façon complètement autonome et ne nécessite par la même pas d’importantes dépenses pour le rapatrier à la fin de sa mission. De même, sa coque auto-redressable, légère et flexible, qui pèse 150 livres seulement (68 kg), peut être hissée, puis jetée dans l’eau par deux personnes seulement.
 

“Notre objectif n’était pas d’en faire le meilleur bateau du monde, mais de se débrouiller pour rendre son fonctionnement le plus simple possible“, précise Eamon Carrig, le cofondateur d’Autonomous Marine Systems.

Conçu pour être peu cher et fonctionnel, le datamaran est presque entièrement composé de polystyrène. Son objectif ? Permettre la collecte de données dans une zone spécifique (salinité, température, acidification…), analysées par les employés de la start-up une fois réceptionnées à la base. Chaque drone est envoyé à l’extérieur de sa base sur une période de six mois. Contrairement aux bouées flottantes, il n’est pas poussé par les courants. Malgré les vagues et le vent, il peut par conséquent rester stationnaire dans un rayon de cinquante mètres, et même se redresser s’il se renverse.

Alimenté par l’énergie solaire et éolienne, le drone ne présente en outre aucun danger de fuite de carburant. Autre avantage, il coûterait moins cher qu’un navire de location : Selon Eamon Carrig, les coûts de ces derniers pourraient s’élever jusqu’à 100 000 dollars par jour (90 500 euros environ).

De nombreux projets de drones océaniques voient actuellement le jour pour collecter des données sur les fonds de nos mers, menacés par le réchauffement climatique. Pour développer leurs “OpenROV Trident “, des drones sous-marins pour particuliers, ses fondateurs ont par exemple réussi à collecter 797 380 dollars avant même la fin de leur campagne de financement participatif. 

 

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