Le constructeur américain de voitures électriques a révélé, ce vendredi dans un tweet, un étonnant prototype de chargeur robotique pour ses véhicules. Semblable à un serpent, celui-ci se connecte automatiquement au véhicule en stationnement.
Le constructeur américain de voitures électriques a révélé, ce vendredi dans un tweet, un étonnant prototype de chargeur robotique pour ses véhicules. Semblable à un serpent, celui-ci se connecte automatiquement au véhicule en stationnement.
Le constructeur américain de voitures électriques a révélé, ce vendredi dans un tweet, un étonnant prototype de chargeur robotique pour ses véhicules. Semblable à un serpent, celui-ci se connecte automatiquement au véhicule en stationnement.
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L’objet semble tout droit sorti d’un film de science-fiction. Tesla a révélé ce matin dans
un tweet un prototype de chargeur robotique pour ses véhicules électriques. Tel un bras du
Docteur Octopus dans
Spiderman, celui-ci se déplace de façon autonome et va se brancher de lui-même à la batterie d’une voiture Tesla en stationnement.
Un accessoire qui permettra aux propriétaires de ces luxueux véhicules de ne plus avoir à se préoccuper du rechargement de leur voiture,
qui, sur une prise standard (230 Volts), nécessite près de 10 heures pour une Tesla Model S.
Fin décembre, un tweet du PDG de Tesla Elon Musk avait déjà fait allusion à cette avancée sur le ton de l’humour, mais sans donner plus de précisions.
Btw, we are actually working on a charger that automatically moves out from the wall & connects like a solid metal snake. For realz.
— Elon Musk (@elonmusk) December 31, 2014
Au fait, nous travaillons sur un chargeur qui se déplace et se connecte de lui-même comme un serpent de métal. Pour de vrai
— Elon Musk (@elonmusk) 31 Décembre 2014
Véhicules hackés
L’annonce faite ce vendredi tombe à point nommée, au lendemain de deux mauvaises nouvelles pour Tesla. Suite à la publication de ses résultats trimestriels, celle-ci a vu son cours en bourse baisser de 6 %. La faute à des retards de production : sur les 55 000 véhicules prévus pour la fin d’année, seuls 50 000 sortiront des chaines de fabrication.
Une équipe de chercheurs en sécurité a de plus annoncé avoir réussi à “hacker” une berline du constructeur grâce au port ethernet situé dans l’habitacle. Les chercheurs sont notamment parvenus à prendre le contrôle des freins et de l’accélérateur. Le constructeur a aussitôt mis en place une mise à jour de sécurité.
Et si l’aspect inquiétant du serpent d’Elon Musk vous effraie, rassurez-vous : il ne fera que recharger des voitures électriques. L’entrepreneur s’est en effet fermement opposé au développement des “robots-tueurs” lors d’une pétition le mois dernier.
Jean-Jacques Valette
Journaliste à We Demain
@ValetteJJ