« Skyjack est un drone conçu pour traquer, hacker et s’emparer des autres drones via wifi, afin de créer une armée de drones zombies à vos ordres ». Le ton est donné sur le site de l’ex-hacker Samy Kamkar. Reconverti dans la sécurité informatique, l’homme vient de démontrer qu’il était possible de détourner en plein vol un A.R.Drone 2.0 de la marque Parrot, l’un des modèles civils les plus courants, pour en faire ce que l’on veut.
Sa présentation intervient en réaction à l’annonce d’une prochaine livraison par drones d’Amazon, début décembre. Le communiqué avait mis en effervescence les médias, beaucoup d’experts estimant que de tels coursiers volant poseraient de sérieux problèmes de sécurité et seraient rapidement interdits par la loi. Samy Kamkar affirme ainsi à Futura-Sciences vouloir « mettre la pression » aux fabricants.
[Vidéo : Samy Kamkar explique comment transformer un drone en pirate de l’air]
Sa présentation intervient en réaction à l’annonce d’une prochaine livraison par drones d’Amazon, début décembre. Le communiqué avait mis en effervescence les médias, beaucoup d’experts estimant que de tels coursiers volant poseraient de sérieux problèmes de sécurité et seraient rapidement interdits par la loi. Samy Kamkar affirme ainsi à Futura-Sciences vouloir « mettre la pression » aux fabricants.
[Vidéo : Samy Kamkar explique comment transformer un drone en pirate de l’air]
Car pour l’ancien hackers, d’autres pirates informatiques pourraient répéter l’opération. Quelques logiciels, un PC classique, une antenne Wi-Fi et une puce sont suffisants pour créer son drone-pirate. Skyjack commence par interrompre la connexion entre le drone et son propriétaire initial, avant de prendre totalement la main sur son pilotage. « Il ne faut que quelques secondes pour prendre le contrôle d’un drone, affirme Samy Kamkar. À partir du moment où l’on se trouve à portée, on peut détourner entre 10 et 20 drones par minute. »
Le développement des engins aériens commence à inquiéter. Entre de mauvaises mains, ils pourraient servir de caméra espionne voire, pire, être détournés à des fins terroristes. À Shanghai, les autorités aériennes ont tranché. Elles ont récemment assignée à résidence la flotte de drones d’un pâtissier qui les utilisait pour livrer des gâteaux aux jeunes couples fortunés. Il faudra décidément patienter encore un peu avant d’arrêter de faire ses courses par voie terrestre.
Le développement des engins aériens commence à inquiéter. Entre de mauvaises mains, ils pourraient servir de caméra espionne voire, pire, être détournés à des fins terroristes. À Shanghai, les autorités aériennes ont tranché. Elles ont récemment assignée à résidence la flotte de drones d’un pâtissier qui les utilisait pour livrer des gâteaux aux jeunes couples fortunés. Il faudra décidément patienter encore un peu avant d’arrêter de faire ses courses par voie terrestre.