Partager la publication "Le Royaume-Uni, premier État à lancer un réseau de routes électriques"
Concrètement, il s’agit de rendre les routes – et l’atmosphère – plus propres en boostant l’utilisation des véhicules électriques. Pour ce faire, l’autorité des autoroutes anglaises “Highway England”, qui vient de présenter son étude de faisabilité au gouvernement, ambitionne d’installer des câbles électriques sous les routes. Ces derniers génèrent un champ magnétique capable de recharger les véhicules électriques pendant leur circulation. Pour profiter de ce système, les automobiles devront être équipées d’une bobine qui transforme ce champ magnétique en électricité.
“Le potentiel pour recharger les véhicules à faibles émissions en mouvement offre des possibilités passionnantes. Le gouvernement est déjà en train d’engager 500 millions de livre, au cours des cinq prochaines années, pour maintenir la Grande-Bretagne à la pointe de cette technologie, qui aidera à stimuler l’emploi et la croissance dans le secteur”, se réjouit Andrew Jones.
En validant la demande de Highway England, le ministre s’engage à tester cette technique dès cette année, sur une durée de 18 mois – et ce, dès qu’il aura trouvé une entreprise adaptée pour mener à bien le programme proposé par le réseau autoroutier britannique.
Un réseau plus durable
Une initiative qui, au-delà des particuliers, concerne aussi le transport de marchandises. Selon Mike Wilson, ingénieur en chef de Highway England, les “tests de cette technologie devraient permettre de créer un réseau routier plus durable pour tout le monde”.
En effet, les véhicules commercialisés actuellement ne sont pour la plupart pas encore dotés des bobines à induction nécessaires pour capter l’énergie à travers l’asphalte. Une situation qui devrait évoluer rapidement, puisque de nombreux constructeurs automobiles travaillent actuellement à maîtriser cette technique. C’est par exemple le cas de l’industriel BMW, qui, selon le quotidien allemand Die Welt, serait prêt à produire des véhicules à recharges sans fil en série. Le tout, d’ici trois ans maximum.
Lara Charmeil
Journaliste à We Demain
@LaraCharmeil