Partager la publication "Re:Mix, un blender circulaire made in Berlin conçu pour être réparé"
Un blender pour la vie ? Ce modèle a en tout cas été pensé pour durer. Baptisé Re:Mix, il s’agit d’un “blender bon pour les gens et la planète. Conçu pour vos bocaux en verre, personnalisable et conçu pour durer”, explique le site d’Open Funk, la start-up allemande qui a imaginé ce petit électroménager. D’une puissance de 1000W, il est actuellement vendu 199 euros (249 euros hors promotion).
Fabriqué à Berlin, il possède un habillage 100 % en plastique recyclé (à Paris !) avec cinq coloris au choix. Mais ce sont surtout sa conception et ses composants qui font la différence. L’appareil Re:Mix est composé de pièces modulaires pour permettre une réparation et une mise à niveau faciles. Deux options possibles : envoyer le mixeur de cuisine à l’atelier berlinois pour intervention ou le faire soi-même à domicile. Conçu en open-source, Open Funk propose en effet toutes les informations pour réparer soi-même – et bientôt faire évoluer – le blender si on le souhaite.
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Autre spécificité du Re:Mix : il ne possède pas de cuve à proprement parler. En revanche, il est compatible avec les bocaux en verre les plus communs (ouverture Twist Off 82mm). Pour le reste, l’appareil possède des lames en acier inoxydable et des composants plastique imprimés en 3D à Berlin.
À cela s’ajoute un recours à des vis classiques pour faciliter la réparation par le grand public (pas de colle), des lames amovibles, un moteur avec balais de charbon remplaçables… Tout a été pensé pour que le Re:Mix ait la plus grande longévité possible. Open Funk a même réfléchi la fin de vie du produit. Si un client ne veut plus de son blender, la start-up le rachètera pour le remettre à neuf et le revendre.
C’est en essayant de réparer lui-même son mixeur de cuisine acheté à bas prix quelques mois plus tôt que le cofondateur d’Open Funk a constaté l’ampleur du problème. Incapable de rafistoler son appareil en raison de pièces collées et peu accessibles, il a ensuite tenté de s’adresser à un réparateur. On lui a proposé 50 euros juste “pour y jeter un œil”.
Avec un ami, Ken Rostand, il décide alors de racheter sur la marketplace de Facebook d’autres appareils cassés de m. Tous présentaient des défauts assez similaires : des matériaux bon marché et des composants collés pour aller plus vite lors de la fabrication. À eux deux, ils ont alors décidé de prendre le contre-pied de cette tendance. La solution : proposer un appareil simple, robuste et conçu pour durer.
“Dans le monde, 53 millions de tonnes de déchets électroniques sont produites chaque année. Soit 16 kg par personne et par an en Europe.”
En octobre dernier, le premier lot de Re:Mix a été expédié aux acheteurs de la première heure. La production se poursuit mais cette pièce durable, intégrée dans une économie circulaire, se mérite : il faut actuellement compter 4 mois d’attente une fois la commande passée.
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