Séisme au Népal : Google et Facebook apportent leur aide aux recherches

Samedi 25 avril, à 8h11 heure de Paris, le Népal est frappé par un très violent séisme de magnitude 7,8. Ce dernier, dont l’épicentre se situait à seulement 80 km de la capitale Katmandou, a été suivi de nombreuses répliques, dont deux de magnitude 6,6 et 6,7.

Lundi en fin de journée, le bilan humain de la catastrophe s’élevait à plus de 3 200 morts, dont deux Français. Mais le ministère des Affaires étrangères est toujours à la recherche de 660 Français sur les 2 000 qui se trouvaient dans le pays au moment du tremblement de terre.  En France comme partout dans le monde, nombreuses sont les familles à tenter désespérément d’entrer en contact avec leurs proches.

APRÈS HAÏTI ET FUKUSHIMA

Pour les aider, Google a réactivé Person Finder, un moteur de recherche créé suite au séisme de 2010 en Haïti et remis en service lors de la catastrophe de Fukushima. Cet outil en ligne permet à la fois de rechercher des personnes disparues et de publier des informations les concernant (décès, hospitalisation, preuve de vie…). Pour les deux-tiers des Népalais qui n’ont pas accès à Internet, il est également possible de consulter cette base de données par SMS.

Cette dernière contient déjà 5 300 fiches individuelles. Lorsque celles-ci sont actualisées, l’outil offre la possibilité d’être automatiquement contacté par e-mail. La véracité des informations ne peut cependant être garantie.

OUTILS COMPLÉMENTAIRES

Facebook, de son côté, a créé une nouvelle fonctionnalité pour son réseau social. Baptisée Contrôle d’absence de danger (“Safety check” en anglais), elle s’affiche sur la page d’accueil des utilisateurs situés dans la zone de la catastrophe. Ceux-ci peuvent ainsi signaler à leurs proches qu’ils sont en sécurité. Un outil complémentaire à celui de Google, davantage axé sur la recherche de disparus.

Le Comité International de la Croix-Rouge a également mis en place un outil similaire permettant de rechercher les disparus, en plus d’avoir lancé une campagne de dons au profit des victimes. Le centre de crise du ministère des Affaires étrangères a, quant à lui, mis en place un numéro d’urgence, le 01 43 17 56 46.

Jean-Jacques Valette
Journaliste à We Demain

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