Partager la publication "TindAIR : rencontre de drones et taxis volants à Bordeaux et Toulouse"
En 2015 déjà, La Poste testait la livraison de colis par drones. La chaîne Domino’s Pizza a elle livré par drone sur une plage néerlandaise l’été dernier. En 2017, Uber et la Nasa se sont associés pour développer des taxis volants…
Pour acheminer des repas, des soins médicaux ou des passagers, les objets volants tendent à se développer. Comment faire cohabiter en toute sécurité ces appareils, autonomes ou pilotés par des humains, avec les véhicules volants déjà existants ?
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Voici précisément la raison d’être du projet TindAIR. Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, il ne s’agit pas d’un nouveau site de rencontre. Non, TindAir veut faire coexister dans le ciel taxis volants, drones de livraisons et autres appareils.
Coordonné par la start-up toulousaine Innov’ATM, qui développe déjà des solutions pour le transport aérien, le consortium du projet est composé de onze entreprises innovantes et laboratoires de recherches de France, d’Italie, d’Espagne et du Royaume Uni. Il s’inscrit dans le programme européen SESAR (Single European Sky Air traffic management Research).
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TindAIR aspire à “assurer la cohabitation illimitée, sans restriction et en toute sécurité de tous les utilisateurs de l’espace aérien dans nos cieux”, explique la start-up sur son site.
Ainsi, TindAIR (pour Tactical INstrumental Deconfliction And in flight Resolution) réalisera des tests à grande échelle de mobilité aérienne urbaine. Ces derniers sont prévus pour le printemps et l’été 2022. Ils prendront place dans des zones urbaines et péri-urbaines des villes de Toulouse et Bordeaux. Une première en France.
Plusieurs scénarios seront testés : des véhicules avec et sans pilotes, de différents types et capacités… Des exercices réalisés avec différents niveaux de saturation de l’espace aérien. Par exemple, la start-up assurera l’envoi de médicaments ou d’organes entre hôpitaux.
“L’objectif est de démontrer que l’acceptation de ce nouveau ‘trafic’ en milieu urbain est possible, tout en assurant la sécurité et en respectant l’intimité des personnes et des biens”, détaille Innov’ATM.
L’idée est aussi de calculer “les conflits potentiels, entre drones ou avec les autres aéronefs, et [trouver] des modes de résolution automatisé de ces conflits”, explique Stéphane Bascobert, le président d’Innov’ATM, à France 3 Occitanie. Pour cela, le projet fera appel à une intelligence artificielle.
Sur son site, la Commission Européenne précise aussi que l’objectif, via ces tests, est faire enfin évoluer la législation pour l’adapter à ces nouveaux modes de transport, notamment concernant le respect des données personnelles.
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