Uber et la Nasa s’associent pour développer des taxis volants

Imaginez commander un taxi aérien depuis votre téléphone, comme vous le feriez pour une voiture, avant d’accéder au toit d’un immeuble sur lequel est installé un “Uber Skyport” et de grimper à bord d’un drone automatisé. Cette vision n’est autre que celle de la société Uber.

L’entreprise travaille sur un projet de véhicule aérien “respectueux de l’environnement” en partenariat avec la NASA. L’information a été dévoilée par Jeff Holden, chef de produit d’Uber, le mercredi 8 novembre à l’occasion du “WebSummit 2017” de Lisbonne.

Baptisé “UberAir”, ce service de véhicules à décollage et atterrissage vertical (VTOL) a pour but d’endiguer les embouteillages en ville mais aussi de réduire les temps de nos déplacements. Un trajet entre l’aéroport de Los Angeles et la salle de spectacles Staples Center prendrait, par exemple, 27 minutes soit trois fois moins de temps qu’en voiture, rapporte l’AFP.

Un système de contrôle du trafic aérien à basse altitude

Pour ses essais, Uber a choisi les villes américaines de Los Angeles, Dallas, Fort-Worth ainsi que l’Émirat de Dubaï. Précisons que la Californie et le Texas sont les deux états disposant du plus gros parc automobile des États-Unis. “Dans un premier temps, les vols auront un pilote même s’ils pourraient devenir automatisés”, a précisé un porte-parole d’Uber à l’AFP.

Ces engins devraient pouvoir décoller, atterrir et se recharger sur un réseau de “vertiports” installés en haut d’immeubles de parking, dans des héliports, ou sur des terrains inutilisés autour des échangeurs routiers.

Et pour gérer la circulation de ce nouveau moyen de transport, la NASA s’occupera de développer un système de contrôle du trafic aérien à basse altitude.

Des véhicules aériens abordables

À terme, Uber espère rendre ce mode de transport plus économique que l’utilisation d’un véhicule personnel.

“Nous y arriverons en produisant ces appareils en masse et de façon automatisée, un peu comme des voitures, en optimisant leur consommation énergétique, en les exploitant de façon intensive”, a ajouté Jeff lors de son intervention.

 
Mais ce n’est pas pour tout de suite. Les premiers vols de démonstration de taxis aériens sont prévus en 2020 et le passage à la phase commerciale en 2023, avec en vue les jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles.
 

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