Partager la publication "Vhélio : un vélo solaire, couché, biplace et open source !"
Une “petite reine soleil” a vu le jour dans les rues d’Orléans. Le Vhélio, c’est son nom, est un étonnant vélo solaire inventé par Grégory Barrier.
Depuis des années, cet ingénieur se rend au bureau en “trike”, une version couchée ou semi-couchée du tricycle qu’il a décidé d’adapter. L’engin embarque des panneaux photovoltaïques, un deuxième siège et des espaces pour enfants ou des courses. Sa capacité de charge ? 150 kilos. “Soit presque autant qu’une voiture, tout en restant très compact, moins de 2 mètres de long. Cela lui permet de rouler sur les pistes cyclables comme un vélo cargo“, explique-t-il.
Une invention que Grégory Barrier essaye aujourd’hui de démocratiser. “En ville, 60 % des trajets de moins de cinq kilomètres sont effectués en voiture. La plupart de ces trajets pourraient donc être réalisés avec ce vélo”, fait-il valoir. Le projet est destiné aux familles, aux personnes sans permis, aux coursiers. Et pas seulement. “Je pense aussi à la ruralité délaissée.”
Avec seulement deux heures de charge en plein soleil, le Vhélio dispose d’une autonomie de 100 km et atteint les 30 km/h. Bonus : les panneaux solaires peuvent servir d’abri en cas de pluie.
Le bricoleur, qui est aussi dirigeant d’un bureau d’étude en énergies renouvelables, est même parti en vacances en Vhélio : “L’été dernier, j’ai fait un tour d’Auvergne de 600 km avec mes deux enfants à bord, sans recharger une fois sur une prise. J’ai même pu alimenter le vélo électrique de mon épouse. Ce que je n’aurais pas imaginé !”
Mais ce vélo atypique doit encore être amélioré, notamment côté design. “Si j’y ai mis toute mon âme, j’ai besoin désormais de l’intelligence collective pour aller plus loin”, reconnaît Grégory Barrier.
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Enthousiasmés par le projet, une trentaine de bénévoles réunis au sein de l’association “Vélo solaire pour tous” l’aident déjà à l’améliorer. “C’est une aventure collaborative et non lucrative. L’idée est de faire évoluer le Vhélio pour qu’il s’adapte en continu aux attentes sociétales et aux évolutions technologiques”, explique l’inventeur.
Une campagne de financement participatif, lancée au printemps, a déjà permis de récolter 21 200 euros pour continuer à peaufiner le Vhélio.
Par la suite, les plans, en licence libre, seront mis à disposition de tous sur Internet, notamment des structures qui souhaiteraient le fabriquer. Et pour les moins bricoleurs, l’association proposera des kits préfabriqués à un prix qui reste à déterminer.
Objectif : 100 vélos solaires en circulation en 2021, et bien plus par la suite ! Sur le site, des précommandes ont déjà été enregistrées.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de Vhélio.
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