Partager la publication "C’est gonflé ! 5 constructions originales qui jouent avec l’air"
L’air nous entoure, mais est rarement considéré comme une ressource de construction. Il permet pourtant d’imaginer des structures légères et originales. L’architecture gonflable intéresse de nombreux designers.
“On sait moins qu’il existe des systèmes ingénieux capables d’isoler, à la manière de parois invisibles composées par des rideaux d’air, des espaces extérieurs en ville comme en pleine nature“, écrit Michele Boni en présentation de son ouvrage Habiter l’air paru en octobre aux éditions Alternatives.
L’architecte italien présente une trentaine de projets architecturaux qui intègrent l’air dans leur structure, pour un résultat à la fois original et écologique. Tour d’horizon de ces habitats d’un nouveau genre.
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En rénovant une ancienne grange, l’architecte autrichien Thomas Herzig a choisi d’installer une paroi en coussins pneumatiques. Moins cher, plus souple et facile à installer sur une grande surface, ce matériau gonflable en TPU (film de polyuréthane thermoplastique) apporte une bonne isolation au logement : en hiver, l’air intérieur reste entre 20°C et 25°C sans chauffage, même par des températures négatives ! Pour prolonger sa durée de vie, il peut être doublé d’une feuille supplémentaire anti-UV qui ralentit le vieillissement du plastique.
Cet immeuble de bureau de Shangai est entièrement recouvert de plusieurs structures gonflables translucides. Celles-ci laissent passer la lumière du soleil, en l’amplifiant et la concentrant sur les espaces éloignés des fenêtres. Résultat : une ambiance tamisée et enveloppante, qui donne l’impression de travailler dans un cocon. L’air contenu entre la façade et les fenêtres en verre a en outre une action isolante, permettant de mieux réguler la température intérieure.
Initialement prévu pour l’Exposition Universelle 2020 de Dubaï, le Pavillon espagnol des cabinets d’architecture selgascano et FRPO intègre 9 canots gonflables, soutenus par une structure en acier légère. Les deux capsules à l’avant du pavillon peuvent se déplacer de haut en bas, ouvrant ou fermant l’espace selon les conditions climatiques.
Il ressemble à une cage d’escalier transparente, déposée au beau milieu de la cour. Ce prototype de logement empile trois étages plus un toit-jardin, le tout relié par un escalier en colimaçon, sur une surface au sol totale de 50 m2. Son enveloppe extérieure est composée d’un tissu translucide en maille PVC, recyclable, autonettoyant, et capable de filtrer la saleté de l’air ambiant.
L’agence a conçu ce projet (non réalisé) dans le cadre d’une rénovation d’un immeuble de Stockholm. L’extension de 14 étages est recouverte de milliers tiges qui donnent au bâtiment un aspect hérissé. Ces tiges mobiles en cristaux piézoélectriques (qui se polarisent sous une action mécanique) peuvent transformer chaque souffle de vent en électricité, transformant la tour résidentielle en véritable centrale électrique urbaine.
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