Partager la publication "Plus écolo et moins cher : un système pour fabriquer en série ses capsules de café biodégradables"
En plus d’être un désastre écologique, les capsules de café ont un coût important. Malgré cela, les machines à café continuent de séduire pour leur côté pratique et rapide. Afin de répondre à la demande, une start-up francilienne propose des capsules de café à remplir soi-même compatibles avec le système Nespresso. Idocaps, basée à Cachan dans le Val-de-Marne, va encore plus loin avec son dispositif entièrement biodégradable.
“Notre objectif, c’était de proposer une solution qui ne coûte pas cher, qui permette de faire des économies, tout en étant simple, rapide…”, explique Pierre Simonin, l’inventeur et l’un des trois associés de la société, au journal Le Parisien.
En effet, des systèmes similaires de capsules réutilisables existent déjà. Mais il s’agit de capsules à l’unité, et non d’un dispositif en série comme celui d’Idocaps.
Le dispositif se compose d’un support en bois huilé dont les bords sont en cuivre. Et d’une tablette trouée pour positionner les dosettes. L’utilisateur n’a plus qu’à verser le café de son choix à l’intérieur, le tasser avec une planchette fournie, l’aplanir avec une raclette puis refermer la capsule avec une sorte de papier kraft autocollant. Le système fonctionne avec tout type de café “à partir du moment où la mouture est fine”, recommande le cofondateur.
Le kit de lancement est vendu 69,90 euros. Il contient 48 capsules ainsi que 250 g de café bio. Il est aussi possible d’acheter des capsules vides en plus : 12 euros les 108 capsules.
“Un couple qui consomme entre trois et quatre cafés par jour, soit 120 capsules par mois, amortit la machine en six mois”, assure Pierre Simonin.
Un système écologique
“Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), 1 milliard de capsules en aluminium sont consommées chaque année en France, 6 milliards dans le monde ! Nos capsules sont en amidon de céréale polymérisé, donc biodégradables“, ajoute-t-il.
Réduction de l’empreinte carbone
La start-up fabrique français. A Bagnolet en Seine-Saint-Denis pour la découpe du bois. A Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine pour l’assemblage, qui est assuré dans un ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail) par des personnes en situation de handicap. Enfin, à Lourdes dans les Hautes-Pyrénées pour les opercules.
Un concept convaincant
En deux semaines, plus de 300 dispositifs ont été vendus sur le site d’Idocaps. Mille cinq cents sont en précommande au niveau européen, et des pourparlers sont en cours pour une licence d’exportation vers les États-Unis. Enfin, une déclinaison avec du thé est en projet.
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