Partager la publication "ScoopHome : une maison semi-enterrée connectée à la nature"
Cette maison s’appelle Cocoon. Encore étudiant en architecture, Matthieu Floury, originaire de Chamonix en Haute-Savoie, a mis au point en 2018-2019 une nouvelle maison-bulle et créé sa société, ScoopHome. De faible emprise, elle s’inspire de l’architecture bioclimatique. Le principe ? Concevoir une habitation capable de s’adapter au mieux à son environnement et de profiter des ressources naturelles alentour. Et qui ne nécessite pas de permis de construire pour l’installation d’un seul module.
Concrètement, le concept Cocoon de ScoopHome est une maison semi-enterrée. D’une part, son ossature en bois est écologique et s’adapte aux spécificités du terrain car chaque découpe est unique. D’autre part, un module simple possède une surface de 19 m2 de carré et 4,5 m2 de terrasse, qu’il est possible d’interconnecter. Le but, ici, est d’avoir un impact carbone minimum, avec un recours à des matériaux naturels et durables. A l’intérieur, l’hygrothermie – soit la température et et le taux d’humidité de l’air – s’autorégule grâce au sol naturel.
Il faut dire que le concept a été pensé pour être totalement personnalisable. Il est donc tout à fait possible d’augmenter la surface en couplant plusieurs modules entre eux. Dans ce cas, il faut alors un permis de construire. Alors que pour un seul module Cocoon, une simple déclaration préalable de travaux en mairie est suffisante. Du côté de l’aménagement intérieur, il peut se décliner de quatre manières : séjour-cuisine, chambre, studio ou local d’activité. Pour chaque aménagement, ScoopHome fait du 100 % sur mesure. Tout comme pour la structure, constituée de lamibois, un matériau composite constitué de couches de placage de bois stratifié avec un adhésif.
A noter que, pour obtenir une température relativement stable tout au long de l’année, la structure s’adosse à de la terre sèche et de la paille. De plus, un capteur solaire thermique optimise l’inertie thermique et une bonne isolation, qui s’inspire notamment du concept EarthShips, complète le tout. Ce système permet une hygrothermie optimale, tout en ayant recours à un maximum de matériaux biosourcés et écologiques.
“L’inertie thermique du sol naturel terreux permet de restituer durant l’hiver la chaleur emmagasinée l’été et inversement avec la fraicheur de l’hiver l’été. Cela est possible grâce au déphasage thermique de 6 mois du sol”, indique ScoopHome sur son site. Enfin, il faut souligner que le budget pour une telle installation débute autour de 50.000 euros, un montant très raisonnable.
Le biomimétisme, ou l'art d'innover en s'inspirant du vivant, offre des solutions aussi ingénieuses qu'économes…
Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…
Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…
Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…
Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…