Partager la publication "500 institutions, 3 400 milliards de dollars : la sortie des énergies fossiles s’accélère"
Un chiffre a retenu l’attention de l’ONU : 500. C’est le nombre d’institutions (banques, entreprises, collectivités, universités, fondations, églises, associations) ayant aujourd’hui rejoint la campagne de 350.org et Divest-Invest pour le désinvestissement des combustibles fossiles. Concrètement, ces dernières s’engagent à retirer l’argent investi dans les énergies fossiles et ainsi à réduire leur bilan carbone. Un mouvement que la ville de Seattle, aux États-Unis, avait été la première à rejoindre en 2012.
Montant total des fonds contrôlé par ces 500 institutions, 3 400 milliards de dollars. Un chiffre étourdissant, certes, mais qu’il est nécessaire de tempérer : il ne correspond pas à l’argent désinvesti des énergies fossiles mais à l’ensemble des actifs possédés par les institutions engagées. En l’absence de communication commune de la part des acteurs engagés dans la campagne, le montant total des désinvestissements est difficile à chiffrer.
19 villes françaises engagées
Outre ses annonces globales, l’ONG 350.org a aussi annoncé avoir obtenu l’engagement supplémentaire de 19 villes françaises, dont Lille, Bordeaux, Dijon, Saint-Denis et Rennes.
Afin d’amplifier le mouvement dans l’Hexagone, l’Assemblée Nationale a adopté le 25 novembre une résolution encourageant les investisseurs – dont les entreprises dans lesquels l’État détient des actions – et les collectivités locales à ne plus investir dans les énergies fossiles. Cette résolution, qui pose les jalons d’un éventuel futur projet de loi, est une première en France sur le plan politique.