Partager la publication "Bordeaux, Lille et Lyon : championnes 2017 de l’économie collaborative"
Le classement obtenu est la synthèse de cinq catégories : la vente de biens entre particuliers, les services entre particuliers, le partage de logement, le covoiturage et, nouveauté 2017, la location d’objets entre particuliers.
– LeBonCoin pour la vente
– Airbnb et LeBonCoin pour la location de logement
– Blablacar pour le covoiturage
– Allovoisins, Stootie et LeBonCoin pour les services
– Zilok, Ouicar et e-Loue pour la location d’objets et de véhicules
Les grandes villes très bien placées sur le marché de la location entre particuliers
“La progression de Paris et de Lyon s’explique principalement par le développement de nouvelles plateformes que nous avons intégrées cette année. Il s’agit de plateformes de location d’objets entre particuliers. Sur ce marché qui explose, les grandes villes sont très bien placées”, précise Charles-Antoine Schwerer.
La preuve avec la présence de Nice, suivie de Bordeaux, Paris, Aix-en-Provence, Montpellier et Lyon en tête du classement de la location temporaire de logements entre particuliers.
Le succès des plateformes d’hébergement dans ces villes s’explique également par des prix élevés de l’immobilier.
“La fréquentation touristique représente la demande disponible de location temporaire. Les prix de l’immobilier incarnent l’incitation qu’a le propriétaire à louer temporairement son bien, notamment pour assumer le remboursement de son emprunt immobilier”, précise l’enquête d’Asterès.
L’utilisation de plateformes de covoiturage et de vente d’objets liée à des besoins locaux
“Le développement du covoiturage est lié à la taille des villes, les petites ayant des réseaux de trains moins développés. Les villes moyennes proches de pôles importants ont un recours au covoiturage encore plus élevé que les autres. Le covoiturage permet aussi d’assurer des liaisons transversales peu ou mal desservies en train comme Tours – Le Mans ou Besançon – Lyon”.
Le bon développement de la vente d’objets entre particuliers est pour sa part corrélé à la faiblesse des revenus. Amiens occupe la première place de cette catégorie, suivie de Reims et Tours.
“L’incitation à acheter ou vendre ses biens personnels repose sur la pression financière. Une plateforme comme LeBonCoin constitue ainsi une réponse locale aux enjeux de pouvoir d’achat”, explique Charles-Antoine Schwerer.
Pour comprendre l’évolution de ces nouvelles pratiques, cet indice de la consommation collaborative sera recalculé chaque année par le cabinet Asterès. Ce dernier espère à l’avenir pouvoir affiner ses statistiques en y incluant les petites villes.