Partager la publication "Cédric Dumont : Comment oser vivre sa vie et suivre ses rêves"
C’est avec Cédric Dumont, base jumper et pionnier du vol en wingsuit, qu’a débuté mardi 26 octobre le second cycle des masterclass OUI DEMAIN, autour du thème “la quête de sens”. Le sportif de haut vol, lui, a osé vivre son rêve. Et, lors de cette conférence, il a raconté aux étudiants du groupe OMNES Éducation (anciennement INSEEC U.) comment il y est parvenu.
Son chemin a pourtant été semé d’embuches. “Quand j’étais gamin, mon rêve c’était de voler. J’ai dit cela à une de mes profs et elle m’a répondu ‘les gens ne volent pas’. C’était une façon sympa de me dire d’arrêter de rêver”, explique-t-il aux étudiants.
Selon le ministère du Travail, 34 % des 18-24 ans, après quelques années d’activités professionnelles, décident de se reconvertir. La première raison qu’ils évoquent : la volonté d’être plus proches de leurs attentes, de leurs valeurs. Alors comment faire pour trouver le bon chemin, à l’instar de Cédric Dumont ? Voici ses conseils.
À lire aussi : “Je ne travaillerai jamais pour Total”
“On vit avec énormément de règles sociétales qui souvent nous limitent, vont nous empêcher”, souligne le base jumper. “Selon moi, dès le départ, il faut complètement accepter l’incertitude. Et, quelque part, l’utiliser et oser suivre son chemin, ses valeurs.”
Pour cela, il faut être sélectif, faire des choix, conseille Cédric Dumont. Mais aussi savoir accepter l’échec et l’utiliser pour avancer. Une vision de la vie pas très commune en France selon lui, mais complètement acceptée au États-Unis, où il a étudié dans sa jeunesse pour devenir pilote d’hélicoptère.
“Quand je suis parti aux États-Unis, je me suis dit : je vais suivre mon rêve et on verra. Qu’est-ce que j’ai à perdre ? Si ça rate, ce n’est pas grave”, raconte-t-il. Avant d’ajouter : “Il faut bien faire la différence entre plaisir et bonheur. Souvent, toute son enfance, on est en recherche de plaisir. On oublie parfois de nous dire que le bonheur passe par des moments difficiles, des choix, des sacrifices, un travail acharné.”
À lire aussi : Des apéros Skype pour apprendre à changer le monde (et de vie)
Mais voilà, tout le monde n’a pas de rêve d’enfant. À cela, Cédric Dumont répond que cela n’empêche pas d’être heureux. Ni de trouver sa voie. “Pour moi le point de départ est très simple : c’est la connaissance de soi”, explique-t-il. “Il y a quatre questions intéressantes à se poser : ‘Dans quoi est-ce que je suis bon ? Qu’est-ce qui me rend heureux ? Qu’est ce qui peut me rapporter de l’argent ? Comment puis-je être utile’ ?”, détaille-t-il.
Un petit guide à suivre pour vivre ses rêves, ou du moins trouver un sens à sa vie. Son dernier conseil : “Il n’y a jamais de moment parfait pour se lancer. La route pour atteindre son but est un processus qui doit aussi vous rendre heureux. Il ne faut pas seulement se fixer l’objectif final”.
À lire aussi : Jean Viard : “15 % d’entre nous vont changer de vie”
Mardi 2 novembre, c’est Bill François, scientifique, spécialiste des animaux marins et orateur, qui sera l’invité de la sixième masterclass OUI DEMAIN
Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…
Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…
Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…
Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…
Face aux pressions anthropiques croissantes, les écosystèmes côtiers subissent une contamination insidieuse par des éléments…