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Le slogan de la Société Générale est ‘C’est vous l’avenir’. Nous ne voulons pas de l’avenir qu’elle nous propose !“, lance une militante, le mégaphone à la main. Ce vendredi 15 mars, quelques heures seulement avant
la grève mondiale pour le climat, 140 militants ont investi des locaux de la Société Générale, dans le quartier d’affaire de La Défense, près de Paris.
Ils se massent très vite autour des portiques dans le hall, empêchant toute entrée ou sortie du bâtiment. Cette action de désobéissance civile, non-violente, a été organisée pour dénoncer les investissements de la banque dans les énergies fossiles. Les activistes sont restés plus de trois heures sur place. Un mode d’action qui séduit de plus en plus de jeunes.
La pression des écologistes a déjà conduit les banques françaises a prendre quelques engagements en faveur d’une finance plus verte ces dernières années. La Société générale avait ainsi annoncé en 2017 vouloir cesser de financer la production de pétrole issu de sables bitumineux et de pétrole en Arctique, par exemple. Mais les banques
continuent a financer largement, de façon directe ou indirecte, les énergies fossiles.
Entre 2016 et 2017, “la finance française incluant Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole, ont consacré 42,9 milliards d’euros de financements aux énergies fossiles contre seulement 11,8 milliards d’euros aux énergies renouvelables”, précise le communiqué de presse.
Deux journalistes de We Demain ont pu assister à cette action. Retrouvez en vidéo nos images, ainsi que l’interview de Claire, membre du collectif Youth for Climate France.