Partager la publication "Covoiturage : deux trajets gratuits par jour en Île-de-France"
C’est précisément ce que le syndicat Île-de-France Mobilités et la région essaye de faire depuis 2017 à travers divers dispositifs d’accompagnement à la mobilité partagée pour les trajets courts (domicile-travail). Les efforts mis en place portent déjà quelques fruits : en un an, les covoiturages ont été multipliés par quatre, passant de 10 000 par mois à 35 000 en moyenne. Mais restent insuffisants… 8 millions de personnes voyageant chaque jour sur le réseau francilien.
Afin d’encourager plus de Français à ouvrir leurs portières, le dispositif a évolué le 1er mai. De nouvelles incitations financières sont proposées aux usagers qui partent ou arrivent sur le territoire francilien, et qui ne restent pas uniquement dans Paris intra-muros, où l’offre de transports est déjà très développée.
L’indemnité kilométrique réservée aux conducteurs, jusqu’ici plafonnée à 2 euros, peut désormais s’élever à 3 euros par passager, selon la distance parcourue. Deux trajets par jour maximum sont pris en charge par le dispositif pour éviter toute fraude. Et cette aide peut atteindre 150 euros par mois par personne.
Côté passager, les détenteurs du pass Navigo annuel pourront bénéficier de deux trajets par jours sans frais. La gratuité sera aussi de mise les jours de “pics de pollution” et de “perturbations majeures dans les transports”, une mesure déjà expérimentée par le passé.
Quatre applications partenaires
Ces applications sont Karos, iDVROOM, Blablalines ou Klaxit , et d’autres sont susceptibles de rejoindre le réseau prochainement.
Le voyageur y renseigne les informations correspondantes à sa recherche et se voit proposer les voitures ou passagers disponibles.
Désormais, les voyageurs peuvent aussi utiliser le calculateur d’itinéraire Vianavigo qui centralise les trajets disponibles.
Des répercutions positives
Bref : un gain de temps sur la route, moins de stress… Et aussi moins d’accidents : selon un sondage Sofres, 74 % des covoitureurs affirment adopter “un comportement exemplaire” au volant, contre 45 % des automobilistes en moyenne !
Paris et la Région réfléchissent aussi à une autre piste pour faire entrer cette pratique dans les moeurs : réserver une voie du périphérique au covoiturage.