Partager la publication "Des affiches d’élèves pour dire stop aux violences faites aux femmes"
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée le 12 décembre dernier dans l’amphithéâtre du Lycée Gutenberg à Créteil. Audrey et trois de ses camarades, créatrices de l’affiche évoquée, se sont inscrites sans hésiter. “C’est très important de montrer que nous, jeunes, pouvons agir à notre échelle, explique l’élève de terminale ES au Lycée Paul Doumer (94). Les violences faites aux filles et aux femmes commencent parfois très tôt. Il faut sensibiliser et éduquer à chaque âge.”
L’équipe d’Audrey a opté pour la photo et orienté son message sur la libération de la parole et l’écoute des victimes : “Malheureusement, dire aux hommes de respecter les femmes n’est pas suffisant. L’un des principaux enjeux de ces violences, c’est qu’elles sont tabou et mises sous silence. Nous avons voulu mettre en lumière ce problème.”
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Au total, 143 affiches ont été produites par près 700 collégiens et lycéens. Un jury composé de sept personnes, issues des milieux enseignant et académique, a ensuite délibéré et sélectionné six affiches lauréates. “Au-delà de la conception même des affiches, l’intérêt de cet événement est d’enclencher auprès des élèves une réflexion de fond sur la question des violences faites aux femmes“, insiste Géraldine Fondeville, inspecteur académique, membre du jury et de la mission Égalité filles-garçons de l’académie de Créteil.
L’égalité censée être abordée à l’école
Concours d’éloquence le 8 mars
D’autres mettent au moins l’accent sur des temps forts médiatiques, comme le 25 novembre, la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ou le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes. Cette année, à l’occasion, c’est un concours de prise de parole qui sera proposé aux élèves de l’académie, sur des thématiques liées à l’égalité femmes-hommes et filles-garçons, les origines et la persistance des stéréotypes, etc.
Les élèves ont aussi la liberté de faire sortir leurs affiches du milieu scolaire. “En plus d’être lauréats du concours, ils sont aussi des ambassadrices et ambassadeurs auprès de leurs camarades, de leur entourage, dans la société en général“, ajoute Géraldine Fondeville. Motivés par certains de leurs professeurs, Audrey et ses amis réfléchissent à aller proposer leur affiche en dehors du lycée, à des associations, bibliothèques ou des lieux de santé.
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