Partager la publication "Impact Job Fair 2022 : quand le recrutement prend tout son sens"
600 emplois à pourvoir dans une cinquantaine d’entreprises engagées d’un côté. 4 000 candidats qui cherchent un emploi qui fait sens de l’autre. Samedi dernier, 15 octobre 2022, s’est tenu l’Impact Job Fair au Centquatre à Paris. Pour sa 3e édition, le salon du recrutement à impact a pris de l’ampleur et offert également une scène pour réfléchir aux métiers à impact.
Les discours chocs des diplômés d’Agro Paris Tech, de Polytechnique, Sciences Po ou encore HEC (lire notre interview d’Anne-Fleur Goll à ce sujet) ont mis en lumière l’envie de la jeunesse de donner du sens à leur vie professionnelle. Dernièrement, plus de 800 étudiants et diplômés de Grandes Écoles (X, HEC, Agro ParisTech, CentraleSupélec…) ont signé une tribune pour protester contre la création de nouveaux forages et notamment contre le méga-projet pétrolier EACOP, en Ouganda. Un méga-projet signé TotalEnergies.
“Parmi les cinquante structures qui recrutent présentes lors de l’Impact Job Fair, il y a des start-up, des associations, des entreprises de toutes tailles…”, explique Santiago Lefebvre, CEO de ChangeNOW. Ainsi, Volta Trucks fabrique des camions électriques pour des villes durables et décarbonées. Omie & Cie fait le lien entre les producteurs de l’agriculture régénératrice et les consommateurs. Rosi Solar, société grenobloise spécialisée dans le recyclage et la revalorisation des matières premières de l’industrie photovoltaïque, était également présente pour trouver des talents pour son développement. On retrouve également Blablacar, qu’on ne présente plus.
“Le bilan est plutôt positif, même si nous n’avons pas forcément trouvé de profils pour nos magasins lors de l’Impact Job Fair. Nous avons surtout eu des postulants pour des postes à notre siège”, explique Elie Sebbag, cofondateur de Miyam, une chaîne de cinq magasins (4 à Paris et 1 à Pantin). Ces petits supermarchés éco-responsables favorisent le vrac, les produits locaux et luttent contre le gaspillage alimentaire en transformant fruits et légumes trop mûrs.
“Nous sommes très exigeants sur les personnes que nous recrutons car nous ne voulons des personnes qui adhèrent vraiment à qui nous sommes chez Miyam, ajoute Elie Sebbag. Nous ne sommes pas comme les supermarchés industriels, chez nous, il faut partager des valeurs, être attaché au savoir-être, être prêt à rejoindre une famille et avoir une vraie curiosité pour développer de nouveaux concepts liés à l’alimentation durable.”
Aujourd’hui Miyam cherche encore à recruter 5 à 6 personnes pour renforcer l’équipe d’une cinquantaine de personnes en magasin. Le salaire y est plus élevé qu’ailleurs : “Pour un équivalent temps plein 35 heures en magasin, nous payons 7 % au-dessus du Smic – 21 500 euros bruts par an. Et à cela s’ajoute 10€ par jour travaillé de rémunération en nature (produits alimentaires gratuits), ce qui équivaut à 200-220€ de plus par mois. Cela nous autorise à être très exigeant dans notre recrutement. Nous recevons 3 à 4 CV par jour mais nous sommes très attachés à trouver LA bonne personne pour le bon magasin.”
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