Ils n’ont pas voulu attendre la 26e Conférence des parties, ou COP26, qui se tiendra du 9 au 19 novembre prochain à Glasgow, ni les mesures que devront présenter les pays participants pour respecter l’accord de Paris signé il y a cinq ans.
Des étudiants de plusieurs établissements supérieurs ont organisé ce week-end, en partenariat avec une trentaine d’associations dont Onestpret, La Bascule et Youth For Climate France, la première COP1 étudiante destinée à “tous ceux qui veulent passer à la vitesse supérieure dans leur engagement et qui s’interrogent sur leur place dans la Transition“.
Quelques mois plus tard, après une levée de 3 500 euros en crowdfunding et le parrainage du climatologue Jean Jouzel, l’aventure peut commencer.
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Un petit millier de jeunes étaient donc présents le 5 et 6 octobre au tiers-lieu de la Cité Fertile à Pantin (93), près de Paris, encadrés par une cinquantaine de bénévoles, afin de participer à des débats, ateliers pratiques, et “challenges créatifs” pour apprendre à pitcher et monter son projet écolo. À mille lieues de son pendant international et officiel, le festival éco-citoyen se voulait festif et collaboratif.
En poussant la porte de la Halle Sud, le visiteur pouvait ainsi voir une dizaine de petits groupes échanger autour d’intervenants sur la technologie, l’alimentation, assis en cercle sur des toiles de jute recyclées. Comment passer à l’action au quotidien ? Comment financer la transition écologique et sociale ? À la fin des discussions, les participants notent ce qu’ils ont retenu sur des post-its colorés qui rejoignent le “mur de l’engagement”.
Plus loin, le “bar à solutions” permet de discuter en petit comité sur des projets concrets. Enfin, à côté de l’espace de restauration extérieur, c’est ateliers DIY pour apprendre à fabriquer son compost ou son propre déodorant bio. Les COPistes en herbe peuvent également participer au jeu collectif “La Fresque du climat” pour mieux comprendre le changement climatique, et apprendre à calculer leur empreinte carbone.
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Petite note officielle toutefois : le week-end s’est conclu par la visite d’Élisabeth Borne, ministre de la Transition Écologique, venue échanger avec les étudiants.
“Le message principal de cette COP1 est que nous devons repenser toute la société, et pas seulement le climat“, poursuit Mélanie Ciussi. “Notre logo reprend d’ailleurs la logique ‘PSAM’, c’est à dire l’idée qu’il faut travailler sur la Planète, la Société, les Autres, puis Moi.”
Une COP2 pour 2020 ? Pourquoi pas, approuve la professeure, mais peut-être avec de nouveaux organisateurs et ailleurs qu’à Paris.