Partager la publication "KARMA : le moteur de recherche qui protège le Vivant"
Un petit nouveau vient s’ajouter à la liste des moteurs de recherche vertueux : KARMA. Lancé le 22 mai dernier par Yann Kandelman et Antoine Maurel, KARMA finance des associations engagées pour la protection du Vivant et le bien-être animal. L’ASPAS, L 214 et Notre Affaire à Tous sont ainsi les trois premières associations partenaires de KARMA.
Que ce soit par le réensauvagement des espaces naturels, par le militantisme ou à travers le droit, ces associations luttent pour protéger la nature et le Vivant. “La crise de la biodiversité est intrinsèquement liée à la crise climatique. Elles ne peuvent pas se résoudre l’une sans l’autre”, estime Yann Kandelman, co-fondateur, avant de rappeler que d’ici 2050, ce sont 30 à 50 % des espèces qui pourraient disparaître. “Et ces associations partagent la même philosophie que KARMA.”
Un marché lucratif
Comme sur n’importe quel moteur, chaque recherche affiche des liens sponsorisés. En reversant les revenus générés par ces recherches aux associations partenaires, KARMA s’engage dans une démarche vertueuse pour les écosystèmes. “Ce marché des liens sponsorisés est la plus grosse source de monétisation sur Internet. Ça représente 185 milliards de dollars par an”, précise Yann Kandelman.
À ce jour, Google possède 92 % de part de marché. “Si seulement 1 % des utilisateurs de Google choisissent d’utiliser KARMA, cela permettra de financer des actions en faveur de la protection du Vivant à hauteur de plus de 1 milliard de dollars, s’enthousiasme le co-fondateur. Ça serait plus du double du budget annuel du programme pour l’environnement des Nations unies”.
Entreprise à but non-lucratif, KARMA utilisera ses bénéfices en faveur du Vivant. Ainsi, 50 % sont reversés à ses associations partenaires et les 50 % restant sont réinvestis dans le fonctionnement et la pérennité du moteur de recherche. “C’est notre engagement le plus fort : on ne versera jamais de dividendes et on ne revendra pas KARMA pour faire une plus-value”, promet Yann Kandelman.
“Learn and Act”
Pour faire des internautes des “acteurs du changement”, les fondateurs proposent aux utilisateurs le module Learn and Act. Présenté comme un fil d’actualité, il regroupe des ressources quotidiennes d’information sur la crise de la biodiversité et la cause animale. La sélection est définie d’une part par les combats et travaux des associations partenaires et, d’autre part par l’équipe KARMA, elle-même très engagée sur ces questions.
Pour Yann Kandelman, la crise de la biodiversité que nous connaissons actuellement est trop peu traitée par les médias. L’objectif : pallier le manque de connaissance du grand public quant à la sixième extinction de masse. “Avec Learn & Act, l’internaute a accès à des articles, podcasts, vidéos et rapports pour s’informer. Mais il peut aussi agir concrètement grâce à des pétitions, des informations sur des actions de terrain ou encore des appels au bénévolat”, résume l’un des fondateurs.
Un moteur de recherche éthique et pratique
Contrairement à nombre de moteurs de recherche bien connus, KARMA s’engage en faveur de la protection des données de ses utilisateurs. Les données des internautes ne sont pas revendues à des tiers et les recherches ne sont pas enregistrées. “Les recherches sont effacées des serveurs tous les 18 mois”, assure Yann Kandelman.
Côté praticité, KARMA a voulu simplifier l’expérience de ses utilisateurs. Dans l’onglet de recherche, l’internaute peut en seul clic être redirigé vers une sélection de moteurs de recherche spécialisés. Giphy, Vimeo, Unsplash, ou encore RefSeek : KARMA a à coeur de faciliter l’expérience des utilisateurs.
Pour “lever le frein au changement”, KARMA offre également la possibilité de repasser sur Google le temps d’une recherche en cliquant simplement sur un onglet spécialisé. Mais le fondateur certifie que ceux qui ont adopté un moteur alternatif – qu’il s’agisse de KARMA ou d’autres moteurs comme Ecosia – ne reviennent pas en arrière.