Finis les steaks de soja fade et sans texture, qui ne font pas le poids face à une bonne pièce de viande. Développées dans une université néerlandaise, les recettes du «
Boucher végétarien » utilisent une machine qui met sous pression une pâte pour imiter les fibres de la viande. Aux dires des clients interrogés, le pari de recréer une viande « plus vraie que nature » semble gagné. Blancs de poulet, hamburgers, bacon, thon, toutes les types de viandes peuvent être reproduits à partir de soja, de blé, ou même de petits pois et de carottes. Le tout pour le même prix qu’une pièce de viande bio.
La viande contre-attaque Trois ans après leur lancement, les produits envahissent les supermarchés et magasins bio des Pays-Bas, de Belgique et d’Allemagne. Jaap Korteweg, fondateur et propriétaire, prétend doubler son chiffre d’affaire chaque année. A tel point que les producteurs de viande menacent de l’attaquer en justice. Motif : il spolierait une terminologie spécifique à la viande qui induirait le consommateur en erreur. Il faut dire que les produits du « boucher » végétarien ont le goût, l’aspect, mais aussi l’appelation de ceux qu’ils imitent.
Peu importe le flacon… Alors que Frankenburger, premier « steak in vitro », vient récemment de sortir d’un laboratoire, les alternatives à la viande animale semblent se multiplier. En cause, les problèmes environnementaux que pose l’élevage intensif, de plus en plus pointé du doigt. Produire une tonne de bœuf nécessite en effet près de 17 000 m3 d’eau, contre 1 400 pour obtenir le même volume de blé. Avec la croissance de la population mondiale, réussir à simuler le goût de la viande sans en payer le coût écologique pourrait devenir un enjeu scientifique et culinaire majeur du XXIe siècle.
Pas encore disponibles en France, les produits de la marque sont distribués en Hollande, Belgique, Finlande, Allemagne, et au Portugal. Consulter la liste des boutiques.
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