Partager la publication "Michel Lévy-Provençal: “TEDx aide à nous responsabiliser pour construire demain”"
TEDx Paris, c’est une déclinaison française du programme des conférences américaines TED, qui existent depuis une trentaine d’année et invitent les plus grands talents internationaux à partager leurs passions.
Cette année, le sujet de l’édition parisienne portera sur les “révolutions françaises” et sur ce que “la France peut encore offrir au monde”. We Demain s’est entretenu avec Michel Lévy-Provençal, le fondateur des conférences TEDx Paris.
We Demain : Michel Lévy-Provençal, qu’est-ce que la France peut encore offrir au monde ?
Michel Lévy-Provençal : Vaste question, je le reconnais ! Mais nous n’avons pas pour habitude de dévoiler nos réponses à l’avance… Ce que je peux vous dire, c’est que, comme d’habitude, l’événement rassemblera des univers et des acteurs très différents. Artistes, scientifiques, entrepreneurs, intellectuels… Nous allons à nouveau présenter des personnes non connues du grand public. Nous mettrons ainsi en lumière ce que nous appelons des “signaux faibles” de notre société en mutation, ces personnes qui agissent en silence pour la changer. L’idée est de présenter des nouvelles sources de réflexion, d’inspirer notre public et notre communauté et enfin, de donner envie de s’engager.
Que va-t-il se passer dans un second temps ?
Dans un second temps, les sujets porteront sur la crise identitaire majeure que connaît la France. Celle-ci prend racine dans plusieurs phénomènes. Nous en avons vu les symptômes avec les événements de janvier 2015, et à présent avec ceux qui ont lieu à l’extérieur de nos frontières. Que veut dire “faire société” en France en 2015 ? Surtout quand on sait que cette société va être radicalement transformée par la technologie ?
Ces changements éparses conduiront-ils à un mouvement plus vaste ?
Nous y serons obligés ! Nous sommes en train de changer de monde avec l’économie du partage. Et l’économie du partage, peu importe la façon dont elle est interprétée, englobe un tout : c’est autant Uber que l’économie sociale et solidaire. Les questions d’environnement, avec la phase de transition que nous amorçons, les coûts d’accès à l’énergie, la démocratisation du savoir, la courbe de croissance des différentes technologies en jeu… Tous les secteurs sont concernés. Avant 2030, des pans entier de notre société vont être détruits, ce qui va nous amener à les reconstruire, différemment. Mais ces changements vont déclencher des conflits. Il est donc de notre rôle de les accompagner. C’est là l’enjeu et la responsabilité de notre génération. Le monde de demain n’est pas fantastique, et le construire ne va pas de soi.
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